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Une étude franco-portugaise explique pourquoi certains patients souffrent de symptômes persistants après une infection au Covid-19, ce que l’on appelle communément le Covid long.

Une étude franco-portugaise explique pourquoi certains patients souffrent de symptômes persistants après une infection au Covid-19, ce que l’on appelle communément le Covid long.

Une nouvelle étude franco-portugaise explique pourquoi certains patients souffrent de symptômes persistants après une infection au Covid-19, ce que l’on appelle communément le Covid long.
Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin évoque aujourd’hui les résultats d’une nouvelle étude qui explique pourquoi certains patients ont des symptômes persistants, plus d’un mois après avoir été infecté par le Covid-19, ce qu’on appelle le Covid long.
franceinfo: Avant de nous parler de cette étude, qu’est-ce qu’un Covid long ?
Martin Ducret: C’est la persistance, plus d’un mois après l’infection au Covid-19, d’un ou plusieurs symptômes d’une longue liste, comme de la fatigue, un essoufflement, des douleurs musculaires ou encore des difficultés à se concentrer. L’évolution de ces symptômes est souvent fluctuante, mais avec une tendance à diminuer et à disparaître avec le temps, chez une majorité de patients.
Il faut savoir qu’environ 10% des patients infectés par le coronavirus SARS-COV 2 font un Covid long. Et actuellement, on ne sait pas précisément pourquoi ces patients présentent cette maladie, et il n’existe aucun test pour la diagnostiquer.
Et justement une étude franco-portugaise vient apporter des explications sur le mécanisme du Covid long ?
Oui, exactement. Dans cette étude, 3 marqueurs du système de défense de l’organisme étaient présents en excès chez 80% des patients présentant un Covid long. Parmi ces 3 marqueurs, il y a des cellules de défense, que l’on appelle les lymphocytes T-CD8, et des protéines qui limitent la propagation du virus, des interférons, et des anticorps spécifiques du SARS-COV 2.
“La présence de ces 3 marqueurs, explique Jérôme Estaquier, directeur de recherche à l’Inserm et à l’Université Paris Cité, et un des auteurs de l’étude, prouve que le coronavirus est toujours présent dans l’organisme, en particulier dans la muqueuse de l’intestin. C’est comme si le SARS-COV 2, après être passé par le nez puis par les poumons, venait se nicher dans le tube digestif, pour continuer à se manifester.”
Et ces découvertes permettraient-elles d’élaborer un test diagnostic du Covid long ?
Oui, c’est un espoir suscité par cette étude. De nombreux patients qui souffrent de symptômes post-Covid souhaiteraient avoir un test qui leur prouve l’existence de cette maladie. Un test sérologique par exemple.
Et si on va plus loin, peut-être qu’un médicament de type antiviral pourrait être développé pour déloger le coronavirus persistant. Surtout que, face aux symptômes du Covid long, il n’existe, à ce jour, pas beaucoup de solutions à proposer aux patients.
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