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Une Corredera en deux parties, à la fois historique et moderne

Une Corredera en deux parties, à la fois historique et moderne

Très longue, étroite -de la Calle de la Luna, non loin de la Gran Vía, à la Calle de Velarde, presque au coin de Fuencarral-, la Corredera de San Pablo partage deux adjectifs, Low dans sa première partie et High de la Plaza de San Ildefonso, et représente à la fois un Madrid très ancien et un autre à la hauteur de la modernité du XXIe siècleavec une activité commerciale pas comme les autres dans ce que nous appelons aujourd’hui Malasa.

Avec curiosité, Pedro de Rapide Dans son plan d’il y a un siècle, il n’a pas fourni de notes historiques excessives sur cette double Corredera, et celles qui l’intéressaient le plus étaient assez récentes : surtout, l’histoire distinguée de la théâtre laraà Baja, qui avait déjà eu 50 ans avec des premières historiques, et une note sur la moins glorieuse des Théâtre Cervantès, qui tentait de rivaliser avec Lara. Dans la même partie inférieure, presque devant le rue du poissonétait “l’entrée du Refuge, qui sert d’hébergement de nuit aux nécessiteux et de branche de l’Inclusive pour l’acte abominable et cruel de la livraison mystérieuse des enfants trouvés”.

Les coureurs, dont le sens rapide ne mentionne pas directement, étaient les courses de cierges magiques -les madrilènes traditionnels de ces quartiers alors extérieurs, ainsi appelés à cause des forges dans lesquelles beaucoup travaillaient- et de la manolos du centre de Madrid. Près de l’Hospice et du petit sanctuaire de San Pablo, dans la Corredera Alta, “il y avait un la verveine la veille de la fête du sainten suivant les étals de fleurs et de fruits le long de la ligne Correderas et en allumant les feux de joie d’où le Place San Ildefonso. Les familles qui possédaient des biens dans ces environs y passaient la nuit, et l’agitation Ils furent grands toute la soirée, attendant l’heure de la première messe dans l’ermitage”-

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Le chroniqueur a souligné une caractéristique de l’Alta que nous, les vétérans, avons appris à connaître jusque dans les années 1960 du 20e siècle : “L’Hellase tout au long de la matinée s’est transformée en un marché“. Sur ses trottoirs, il y avait des stands de tout, et cela a marqué son caractère commercial ultérieur.

Actuel en 1922 et en 2022 est le moderniste Teatro Lara, à Baja, qui a été ouvert en 1879 par le riche homme d’affaires Cándido Lara et conçu par l’architecte Carlos Velasco. Pas très grand, il était confortable et élégant, et Rápide appréciait surtout les trois couloirs qui le séparaient du bruit de la rue. Les revues historiques résument certaines des grandes sorties à succès de ce monument madrilène, comme cendres (1899) de Ramón María del Valle-Inclín, droits acquis (1907) de Jacinto Benavente, La dame de Trevlez (1916) de Carlos Arniches, Une nuit de printemps sans sommeil (1927) d’Enrique Jardiel Poncela, l’étrange nuit de noces (1963) d’Edgar Neville, juges de nuit (1979) d’Antonio Buero Vallejo, ou l’actuel C’est encore l’aube par José Antonio Valera.

Rápide a également raconté brièvement la petite tentative lucide de rivaliser avec la Lara, un peu plus haut sur la Corredera, avec le hangar converti en salle nationale puis en salle Teatro Cervantes, qui n’a jamais eu un grand succès. Son parcours l’a amené à devenir une salle de cinéma, qui en 1984 est devenue un cinéma X, et après une réforme, c’est un supermarché depuis 2013. Sic transit gloria mundi.

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De Simón Bolívar à Antonio Machado

Toujours avant les critiques de notre chroniqueur, un jalon historique a été la naissance, dans l’une des premières maisons de la Corredera Alta, de Maria Teresa del Toroqui était devenue l’épouse de simn bolvar, ce riche gentleman créole d’origine basque qui deviendra le libérateur des Amériques et, aujourd’hui, un symbole de cet indigénisme bolivarien très anti-espagnol. Manque de chance pour la jeune épouse : après s’être mariée à Madrid, elle est morte de la fièvre jaune peu après son arrivée à Caracas.

Ils étaient également voisins des écrivains Correderas aussi éminents que Rosala de Castro et, déjà au XXe siècle, Ramón Gomez de la Serna. Au numéro 20, qui était le bâtiment de la célèbre Taberna La Pepita, pendant l’été 1909, chez ses parents, Antonio Machado avec sa jeune épouse, Leonor.

Tout au long de ce siècle qui s’est écoulé, ces échoppes de rue qui accompagnaient le Marché de San Ildefonso. Mais les magasins réguliers ont prospéré dans les deux parties de la Corredera, et certains d’une véritable valeur historique survivent, comme le Support à jambon Lpez Pascualdepuis 103 ans au 13 Corredera Baja, et qui est un temple du porc ibérique, ainsi que des charcuteries, des fromages, des huiles d’olive et des vins.

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Les choses se sont enrichies et diversifiées de manière exponentielle depuis que, vers 1980, ce quartier de Maravillas est devenu Malasaa et a attiré toute la jeunesse, créant un environnement dynamique qui dure depuis quatre décennies. Ceux d’entre nous, les vétérans qui travaillaient dans le quartier depuis avant tout cela, étions totalement dépassés par le collection hétéroclite de boutiques qui échappent à ce que nous connaissions, qui étaient des établissements spécialisés comme la mercerie, la quincaillerie ou la chemiserie. Désormais le baroque et le multiforme prédominent.

Ainsi, en cherchant dans la rue et en lisant sur internet on découvre des choses comme le moderne, au 19 Baja, défini comme un “concept store” et aussi un “magasin à l’esprit cosmopolite, qui invite ses clients à découvrir, dans un espace inspirant, les dernières nouveautés en matière de décoration, d’accessoires de mode, d’accessoires design, de livres…, pour se tenir au courant des tendances de la mode et des propositions de style de vie”. Et regardez 13, un autre concept-store, Le Cirque, “qui nous emmène en Europe du Nord avec une sélection pointue de marques de mode nordiques, notamment suédoises et danoises”. La modernité, vous voyez… C’est comme le supermarché Carrefour ici, c’est Carrefour Bio.

D’une autre foule, celle des bars et des maisons et des repas, nous mettrons en évidence au numéro 13 de l’Alta la cantina et la mezcalera mexicaines déjà vétérans La Catrineoù ils servent des boissons et des tacos sérieux.


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