Boire deux tasses de thé ou plus par jour semble réduire le risque de mortalité, quelle que soit la variation génétique du métabolisme de la caféine, ont montré les résultats d’une étude de cohorte prospective.
En accédant à la biobanque britannique, les auteurs ont identifié 498 043 hommes et femmes âgés de 40 à 69 ans qui ont rempli le questionnaire de base sur écran tactile de 2006 à 2010. Ils ont ensuite évalué la consommation de thé autodéclarée et la mortalité toutes causes confondues et les principales causes de décès, y compris cancer, toutes les maladies cardiovasculaires (MCV), les cardiopathies ischémiques, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies respiratoires.
Sur un suivi médian de 11,2 ans, une consommation de thé plus élevée a montré une association modeste avec un risque de mortalité toutes causes plus faible chez les participants qui buvaient au moins deux tasses par jour.
Par rapport à l’absence de consommation de thé, les risques relatifs étaient de 0,95 (intervalle de confiance à 95 % [CI]0,91‒1,00) pour les participants buvant 1 tasse ou moins par jour, 0,87 (IC à 95 %, 0,84‒0,91) pour 2‒3 tasses, 0,88 (IC à 95 %, 0,84‒0,91) pour 4‒5 tasses, 0,88 (95 % IC, 0,84‒0,92) pour 6‒7 tasses, 0,91 (IC à 95 %, 0,86‒0,97) pour 8‒9 tasses et 0,89 (IC à 95 %, 0,84‒0,95) pour 10 tasses ou plus.
Des associations inverses ont également été observées pour la mortalité due à toutes les maladies cardiovasculaires, aux cardiopathies ischémiques et aux accidents vasculaires cérébraux. Ces résultats étaient cohérents, que les participants aient également bu du café ou non, ou du score génétique du métabolisme de la caféine.
Notamment, les auteurs n’ont pas exploré les aspects potentiellement importants de la consommation de thé, tels que la taille des portions et la force du thé.
“Ces résultats suggèrent que le thé, même à des niveaux de consommation plus élevés, peut faire partie d’une alimentation saine”, ont déclaré les auteurs.
