Toute attaque contre les territoires qui feront bientôt partie de la Russie sera considérée comme une attaque contre la Fédération de Russie. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son point de presse régulier.
Il a souligné qu’à l’heure actuelle Moscou ne s’est pas concentré sur la poursuite des négociations avec Kyiv, car l’Ukraine a montré que ne veut pas de pourparlers de paix, pour qui récemment Ankara a posé une question.
Étant donné que la partie ukrainienne a déclaré publiquement à plusieurs reprises son manque de volonté de mener des négociations, l’accent est mis sur la poursuite de l’opération militaire spéciale, a noté Peskov, cité par TASS.
Dans ses mots Les exigences de la Russie et les objectifs de “l’opération spéciale” restent inchangés.
Cependant, il a souligné que Moscou ne veut pas d’escalade nucléaire et a appelé la communauté mondiale à “se comporter de manière responsable”.
Concernant l’accident du gazoduc Nord Streamle porte-parole du Kremlin a déclaré qu’un tel exemple de “terrorisme d’État” et un “acte sans précédent” nécessiteraient une coopération internationale mutuelle au cours de l’enquête attendue.
Attendu plus tard dans la journée le dirigeant russe de proclamer le pouvoir de Moscou sur environ 15% de l’Ukraine – la plus grande annexion en Europe depuis celle d’Adolf Hitler.
La Russie a organisé le soi-disant référendums dans les quatre régions occupées d’Ukraine.
Kyiv, les États-Unis et les pays de L’Union européenne a déjà mis en gardeque l’organisation d’un tel « plébiscite » deviendra à un point de non-retouraprès quoi aucune négociation pour une résolution pacifique du conflit militaire et un retour des parties à leurs positions d’avant le 24 février ne serait possible.
En 2014, après un référendum organisé de la sorte, La Russie annexe la Crimée et Sébastopol. Avant d’envahir l’Ukraine le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a reconnu les deux “républiques” dans le Donbass – Donetsk et Lougansk.