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Uncem à l’attaque : « Les surtaxes vont aux Communes et Syndicats de montagne »

Uncem à l’attaque : « Les surtaxes vont aux Communes et Syndicats de montagne »

L’Uncem, l’Union des communes de montagne, tire la sonnette d’alarme : les institutions risquent de manquer de fonds pour la sécurité hydrogéologique. « La production hydroélectrique et la production d’eau potable, grâce aux réservoirs et barrages, vont de pair. Mais les collectivités locales », a pris le terrain Marco Bussone, président national de l’Uncem, « ne peuvent pas être spectateurs, face aux multi-utilités qui utilisent le bien ». Bussone, avec qui Ennio Vigne, le président de la Vénétie, est ponctuellement d’accord, ajoute que “les redevances et surtaxes de l’eau, c’est-à-dire les compensations monétaires, doivent être pour les territoires et les communautés de montagne non seulement une compensation ou une compensation, mais des opportunités de développement pour les territoires fragiles et d’où l’eau prend sa source”. et est conservé. Nous le mettons à la disposition de tous.”

Pour Bussone, et donc aussi pour Vigne, “il est nécessaire de garantir que ces surtaxes reviennent aux communes, ainsi qu’aux communautés de montagne et aux syndicats de montagne”.

“Pour cette année, la province n’a mis à la disposition des syndicats de montagne que 2 des 15 millions de redevances d’eau”, proteste Marianna Hofer, maire de Valle di Cadore. “Il y a des rumeurs selon lesquelles d’ici 2024, le chiffre sera nul. Or cette somme devrait être liée à certains postes de dépenses, celui de la sécurité, en premier lieu ». Il rassure le président de la Province, Roberto Padrin : « Pour cette année nous sommes 2 millions, mais nous attendons un nouvel accord. Dans le passé, nous avons également distribué 5 millions d’euros ».

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Le conseiller régional Giampaolo Bottacin commence par être d’accord avec ce qu’a dit Bussone «et il ne pouvait en être autrement, étant donné et considérant que, par exemple, en ce qui concerne la province de Belluno, où se trouvent les deux tiers des centrales de production hydroélectriques, le total a été recueillies pendant des années par la province ou par les territoires. De même en ce qui concerne les redevances supplémentaires perçues par le Consortium des Communes du Bim. Et aussi en ce qui concerne la part d’énergie gratuite monétisée, l’intégralité du montant est allouée à la Province qui l’utilise sur le territoire en accord avec les maires. Autonomie vraie et réalisée».

Bottacin rappelle qu’en tant que président de la Province il réservait 50% des redevances aux Communautés de Montagne. Il rappelle aussi qu’« après la reconnaissance de 100% des redevances à la Province c’est grâce à mon amendement qu’en 2008 les redevances ont doublé et donc les ressources de la zone ont doublé. De même en ce qui concerne la loi régionale que j’avais approuvée et qui oblige les producteurs d’énergie hydroélectrique à reconnaître un pourcentage d’énergie aux territoires, quantifié en euros».

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Et cette loi, récemment approuvée par la Région, se traduit par des moyens supplémentaires importants. Pour Leandro Grones, maire de Livinallongo, “la question à placer avec force sur la table politique nationale est plutôt celle de la réévaluation de la valeur de l’eau, qui n’est certainement plus ce qu’elle était, et la destination de les ressources”. Selon Grones, “tous, absolument tous, les usages de l’eau provenant de la montagne, mais aussi la pénurie chronique d’eau actuelle, doivent être pris en considération, pour donner une juste valeur – qui est beaucoup, beaucoup plus élevée que le courant – à cette ressource montagnarde très importante à allouer totalement aux municipalités et communautés de montagne».

Camillo De Pellegrin, maire de Val di Zoldo, n’a aucun doute : « Les syndicats de montagne et les municipalités doivent sans aucun doute recevoir davantage. Ou, à tout le moins, nous devons augmenter les investissements dans la sécurité. Mais mon grave souci est que certains collègues ne soient pas tentés de remplir les rivières et les ruisseaux avec des dérivations, avec des unités de contrôle, pour lever des fonds. Sans compter que nous aurons de moins en moins d’eau ».

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Mais le grand défi sera celui de renouveler les concessions pour les grandes dérivations en 2029, insiste De Pellegrin. “Le match 2029 prévoit la possibilité de créer une société mixte publique-privée ou un appel d’offres public pour le renouvellement des concessions”, rappelle Bottacin. «Et on parle de beaucoup de plusieurs dizaines de millions d’euros par an étant donné que la nouvelle redevance partira d’un quota fixe de 40 euros par kilowatt plus un quota variable (dans l’appel d’offres) d’au moins 5% du revenus de l’énergie produite ».

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