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Un voyage dans le temps

Un voyage dans le temps

S’attaquer à un parcours d’un peu plus de 450 kilomètres avec la Polestar 2, un modèle électrique qui annonce une autonomie de 540 kilomètres, cela ne devrait générer aucune angoisse car il faudrait arriver en surnombre. Cependant, l’ordinateur de bord le réduit à 390 kilomètres, en plus d’annoncer que vous atteindrez la première étape de l’itinéraire -Salamanque, à 215 kilomètres de Madrid- avec seulement 18 % de charge. Des données qui vous mettent en alerte.

L’itinéraire choisi est très simple, un premier tronçon par autoroute entre Madrid et Salamanque. Un tronçon de 215 kilomètres sans aucune complication lors de la conduite. De longues lignes droites et une fermeté parfaite. Nous fixons la vitesse à 120 kilomètres et laissons la voiture nous emmener. Une décision qui se traduit par une correction de la consommation qui nous laisse à Salamanque avec une réserve de 23% de charge dans la batterie.

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La Polestar 2 est disponible en trois versions électriques différentes. Le plus puissant est celui que nous avons emmené en voyage. conduire deux moteurs de 408 ch avec une batterie de 78 kWh. Par ce temps hivernal, la verrière qui éclaire davantage l’habitacle, ainsi que le chauffage du volant et des sièges, sont appréciés.

Salamanque est une ville dont le centre a été préservé comme s’il s’agissait d’un parc à thème. Quelque chose que les touristes sont reconnaissants de ne pas avoir à se battre avec des véhicules dans le centre historique. Pendant le trajet sur autoroute, nous avons profité au maximum de la technologie de Polestar, en particulier du régulateur de vitesse adaptatif, mais c’est dans la circulation à la recherche d’un parking dans le centre-ville, à travers des rues étroites et sinueuses, où la caméra à vision panoramique est appréciée. . Lors de la promenade dans l’espace urbain, le design extérieur de la Polestar2, avec ses lignes sobres typiques du style nordique, capte le regard des piétons.

Polestar 2

FP

Avant de nous lancer dans le voyage, nous avions déjà réservé une borne de recharge pour calmer l’anxiété. Six heures avec la voiture garée, tandis que les cellules de la batterie se remplissent d’énergie, donnent un bon aperçu d’une ville monumentale qui est un site du patrimoine mondial.

Salamanque a des visites obligatoires : la Plaza Mayor, l’Université pontificale, la Casa de las Conchas, les deux cathédrales -l’ancienne, du XIIe siècle, et la nouvelle du XVIe siècle-. Un coin qui surprend est le verger de Calixto et Melibea. Et il faut s’arrêter devant la façade de l’Université de Salamanque pour chercher la grenouille dans le crâne.

Entre les deux, la capitale de la charra offre mille recoins chargés de légendes où prendre l’apéritif, comme le monument Plaza del Unamuno sur la rue Bordadores, où se trouvent plusieurs terrasses devant la maison appelée Las Muertes. Un autre coin incontournable est la Cueva de Salamanca où, selon la tradition populaire, le Diable donnait des cours.

Nous récupérons la Polestar 2 avec une charge à 100% ce qui se traduit par une autonomie de 400 kilomètres. Nous revenons par des routes de campagne à travers la province de Salamanque en direction d’Ávila. 262 kilomètres à parcourir en traversant Alba de Tormes, Piedrahíta, Ávila, Las Navas del Marqués et El Escorial. Un parcours dans lequel la montagne est assez présente dans certains tronçons, dans lequel la descente raide permet à la batterie de se recharger.

Un voyage électrique dans le temps dans une ville chargée d’histoire. Un voyage propre et non contaminé qui sert à effrayer les craintes d’être bloqué en partant dans un modèle électrique. La Polestar 2 donne beaucoup de réponse dans tous les aspects, mais surtout dans le confort et le comportement dynamique.

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