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Un virus ravageur attaque les serres québécoises, causant la rugosité de la tomate.

Le monde agricole québécois est en alerte depuis l’apparition du virus Rugose de la tomate. Cette maladie affecte les cultures de tomates dans les serres et cause des dommages considérables aux plantations. Découvert pour la première fois au Mexique en 2014, ce virus a rapidement gagné en virulence et s’est propagé à travers le monde. Les producteurs de tomates du Québec sont de plus en plus nombreux à être touchés par ce fléau, ce qui menace la production de tomates de qualité pour le marché local et international. Dans cet article, nous allons décrire les symptômes du Rugose de la tomate et expliquer comment les producteurs tentent de lutter contre cette maladie.


Le virus du fruit rugueux brun de la tomate, connu sous le nom de ToBRFV, a désormais atteint les serres du Québec. Même s’il n’est pas dangereux pour la consommation humaine, ce virus peut causer des pertes catastrophiques pour les producteurs, allant jusqu’à 100 %. Les premiers cas ont été diagnostiqués en Ontario en 2019, et depuis lors, il s’est propagé dans d’autres provinces canadiennes, y compris au Québec. Le virus peut survivre des mois sur des surfaces et des années dans la matière organique, ce qui rend sa diffusion difficile à contrôler.

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Les symptômes du virus ToBRFV sont reconnaissables par des feuilles présentant une mosaïque de motifs et des fruits bosselés ou crevassés. Les producteurs qui constatent la présence du virus doivent détruire les plants infectés et désinfecter toute la surface de la serre avant de replanter. Cette opération peut causer des pertes financières importantes pour les producteurs.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments n’a pas classé la maladie comme étant d’obligation de déclaration, ce qui signifie que les producteurs ne sont pas tenus de signaler la présence du virus dans leurs serres. Cependant, cela rend difficile de savoir combien de serres sont touchées. Pour cette raison, le Centre de recherche en agroalimentaire de Mirabel a lancé une étude confidentielle pour documenter l’ampleur de la propagation de la maladie au Québec. L’étude devrait permettre d’élaborer des mesures pour contrôler la diffusion de la maladie.

Lufa, la seule entreprise qui a été transparente à propos de la contamination de ses serres a été touchée par le virus, mais a réussi à éradiquer la maladie en vidant et désinfectant la serre avant de la replanter avec une autre variété de légume, évitant ainsi les pertes financières importantes en optant pour la diversification.

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Des scientifiques ont mis au point des plants de tomates résistants à la maladie, comptant sur les résistances sur les cultivars pour enrayer le virus. Certaines variétés sont déjà disponibles et d’autres sont en cours de test. Les Serres Royales, à Saint-Jérôme ont commencé à planter des variétés résistantes moyennement au virus et devraient bientôt recevoir des variétés hautement résistantes.

Le gouvernement Legault vise à doubler la superficie des serres d’ici 2025, ce qui est ambitieux étant donné la difficulté de contrôler la propagation des maladies dans les serres et la gravité des pertes financières que cela représente pour les producteurs. Les producteurs touchés par le virus appellent le gouvernement à leur fournir une aide d’urgence pour les aider à surmonter les difficultés causées par l’apparition du virus dans leurs serres.

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