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Un tiers des contrats signés en janvier avaient une durée inférieure à un mois | Économie

Un tiers des contrats signés en janvier avaient une durée inférieure à un mois |  Économie

2024-02-14 14:22:52

Le marché du travail a commencé l’année avec quelques doutes, mais il compte encore 20,6 millions de personnes qui travaillent, un chiffre non négligeable. Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du travail en décembre 2021 – même si c’est en mars 2022 qu’elle a été pleinement déployée – le CDI est placé à l’épicentre des embauches – qui se sont multipliées depuis – », à la limite de la temporalité et l’abaissant à des chiffres plus proches des niveaux européens (16%). Cependant, en janvier, on a observé une diminution inattendue de la durée des contrats signés ce mois-là : la moyenne était de 48,85 jours, le chiffre le plus bas sur cette période depuis 2006. Entre autres raisons, parce qu’un contrat sur trois durait moins d’un mois, selon aux données du Service Public de l’Emploi de l’État (SEPE).

La réduction de la durée des contrats en début de cursus – période fortement influencée par la campagne de Noël, qui justifie que les nouvelles incorporations couvrent une certaine période de temps – a été pratiquement réduite de moitié par rapport aux données collectées au à la même époque, il y a 18 ans, ce chiffre était de 86,8 jours. Cependant, depuis lors, un déclin plus ou moins continu a commencé, qui s’est aggravé ces dernières années. En prenant comme référence les quatre derniers mois de janvier, la baisse en 2024 est la plus importante de toutes : alors qu’en 2022, la moyenne était de 52,21 jours ; en 2023, il est devenu 51,82 ; et cette année, il a été réduit de 2,87 points.

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Selon les données du SEPE, un contrat sur cinq signé en janvier a duré moins d’une semaine (244.745), tandis que 66.664, soit 5,6% du total, ont duré entre sept et 15 jours. Par ailleurs, 90 143 ont été signés avec une durée comprise entre 15 jours et un mois, soit 7,6% du total. La majorité, soit un tiers du total (33,8%), a duré moins d’un mois.

En comparant les contrats signés entre 2019 et 2022 (exercices complets), leur durée moyenne a été à peine raccourcie de deux jours. Pendant cette période, 227 037 contrats de moins de sept jours ont été conclus (48 % de moins) ; 69 064 de moins qu’entre 15 jours et un mois (43% de moins) ; et ceux à durée indéterminée (principalement travail et service et ceux d’intérim ou de remplacement) ont chuté de 85%, enregistrant 568 062 de moins.

La lutte contre mortalité Le contrat est envisagé dans la réforme du travail sous la forme d’une augmentation des pénalités (qui existaient déjà) pour les contrats temporaires de moins de 30 jours. Avec le régulateur actuel, la cotisation supplémentaire à payer par les employeurs – une fois ces relations de travail conclues – est de 29,74 euros.

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Toutefois, l’arrêté définitif des assiettes de cotisations pour 2024 – qui n’a pas encore été publié – augmentera ce malus d’environ 5%, jusqu’à 31,22 euros, en ligne avec l’augmentation que l’on connaîtra également sur l’assiette minimale (la même comme salaire minimum interprofessionnel). L’objectif est de décourager les entreprises de conclure des contrats très courts, de seulement quelques jours ou quatre semaines. Une pratique qui prévaut depuis des années et qui a sa principale représentation dans les contrats signés lundi et résiliés vendredi.

L’absentéisme augmente

Alors que la durée des contrats a été progressivement réduite ces dernières années, l’absentéisme au travail a doublé en ampleur, et de manière particulièrement importante l’année dernière. Selon les données de l’INE, le pourcentage de personnes qui ne sont pas allées travailler parce qu’elles étaient en congé de maladie – une incapacité temporaire, comme le détaille techniquement – représentait l’année dernière 4,1 % du total des employés, alors qu’il y a plus de dix ans, en 2013, il s’élevait à 2 %.

Dans le détail, deux périodes avec des comportements très différents ressortent dans la série historique : entre 2007 et 2012, le taux d’absentéisme est passé des 2,8 % initiaux à 2 %, et depuis lors jusqu’à aujourd’hui, il a augmenté pour doubler. Un comportement qui a placé l’Espagne au sommet du classement. classement Niveau européen d’absentéisme au travail avec la France et le Portugal. L’impact du covid justifie en partie ce changement de tendance.

“De multiples facteurs influencent l’informatique, tels que les conditions de travail, la culture d’entreprise et les politiques et pratiques en matière de ressources humaines”, explique Juan Miguel Mesa, l’un des auteurs de l’ouvrage intitulé Etude sur l’incapacité temporaire et taux d’accidents, préparé par la mutuelle Umivale Activa et l’Institut valencien de recherches économiques (Ivie). Mesa pointe également du doigt des facteurs extérieurs au travail comme « la situation familiale ou le contexte social et culturel ».

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Le coût de ces absences du travail – qui comprennent celles justifiées et injustifiées – est estimé à plus de 17 milliards d’euros (1,4% du PIB espagnol), selon les dernières données de l’Office européen des statistiques Eurostat. C’est un poids supérieur à la moyenne communautaire (1,2%) et connaît une augmentation de 0,6 point par rapport à 2014.

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