Selon Assabah, les personnes impliquées auraient “facilité” le départ de candidats à l’immigration clandestine depuis les côtes de Nador. En fin de semaine dernière, trois d’entre eux, dont un adjudant, chef de l’unité des Forces auxiliaires de la commune côtière de Beni Chiker et son adjoint, ont été placés en détention préventive à la prison locale de Ras-El-Mâa, sur ordre du juge d’instruction en charge des crimes financiers près la cour d’appel de Fès. Les quatre autres sont poursuivis en état de liberté.
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Les sept prévenus ont été présentés au procureur général de la cour d’appel de Fès. Selon des sources judiciaires, ils ont été pris en flagrant délit par le chef de la brigade de la police judiciaire de Nador qui les a surpris en train de faciliter l’embarquement de migrants clandestins à destination de l’Europe. Une somme de 40 000 dirhams a été retrouvée dans la voiture de l’un d’eux. Ce dernier a aussitôt reconnu que ces fonds sont issus de ces pratiques de corruption, révélant la complicité de l’adjudant et de son adjoint.
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Ces aveux ont permis à la Gendarmerie d’arrêter l’adjudant des forces auxiliaires et son adjoint. Soumis à un interrogatoire, ce dernier a fini par reconnaître être en relation avec des réseaux de passeurs d’immigrés clandestins. Une somme de 250 000 dirhams a été trouvée à son domicile lors d’une perquisition. Face à tant de preuves accablantes, l’adjudant aussi est finalement passé aux aveux.
