Nouvelles Du Monde

Un policier d’Ottawa suspendu pour conduite déshonorante après des menaces de mort

Un policier d’Ottawa suspendu pour conduite déshonorante après des menaces de mort

Un policier d’Ottawa, suspendu de ses fonctions avec solde avant d’être déclaré coupable de menaces de mort, est désormais confronté à des accusations de conduite déshonorante après avoir échappé de peu à un casier judiciaire.

“Les verdicts de culpabilité pourraient nuire à la réputation du Service de police d’Ottawa (SPO)”, a déclaré le corps policier en portant deux accusations de conduite déshonorante en vertu de la Loi sur les services policiers de l’Ontario, selon le “Ottawa Citizen” mardi.

Le constable Yourik Brisebois du SPO a comparu le 19 septembre dernier pour son audience disciplinaire, après avoir été déclaré coupable en mars dernier d’avoir proféré des menaces de mort à une femme en juillet 2020, et d’avoir possédé une arme en vue de commettre une infraction, selon le média anglophone.

Un mois après les accusations, l’agent de police a été suspendu avec solde, conformément à la Loi sur les services policiers qui “exige” que l’agent “soit rémunéré pendant sa suspension”, avant de reprendre activement ses fonctions au sein de l’Unité d’exploitation des enfants du SPO en février 2022, selon le “Ottawa Citizen”.

Lire aussi  Une mission de la NASA détecte que Mars n'est "pas si mort" - 27/10/2022 - Science

Le policier aurait ainsi touché 124 000 $ en 2020, 114 000 $ pendant sa suspension en 2021 et 127 000 $ en 2022, à son retour en service, selon la “Ontario’s Sunshine List”, qui répertorie tous les employés du secteur public gagnant plus de 100 000 $ par an, a rapporté le média anglophone.

Cependant, suite au verdict de culpabilité en mars dernier, le tribunal a opté pour une libération conditionnelle, ce qui signifie que l’agent de police n’aura pas de casier judiciaire ni de peine d’emprisonnement pour son geste.

Il n’est pas clair s’il a été suspendu depuis l’inculpation pour conduite déshonorante en juillet dernier, en attendant la décision du Bureau du directeur indépendant de l’examen de la police.

Pendant cette procédure, un officier peut être suspendu, affecté à des tâches administratives ou continuer à exercer ses fonctions, à la discrétion du chef de la police, a précisé le “Ottawa Citizen”.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT