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Un plan pour la santé mentale – Corriere.it

Un plan pour la santé mentale – Corriere.it

2024-01-16 17:18:34

De E. Bondi, G. Cerveri, C. Mencacci

La proposition signée par Emi Bondi (Président de la Société Italienne de Psychiatrie), Giancarlo Cerveri (Président de la Coordination Nationale des Services Psychiatriques pour le Diagnostic et le Traitement), Claudio Mencacci (Co-Président de la Société Italienne de Neuropsychopharmacologie)

La crise que traverse le système de santé dans tout notre pays, des Alpes à la Méditerranée, continue de faire débat. Essayons d’aborder ce raisonnement avec quelques réflexions sur la santé mentalepour pouvoir ensuite l’étendre à toutes les autres disciplines. Pourquoi commencer par la santé mentale ? Les besoins en santé mentale ont augmenté au cours des 15 dernières annéesamplifié pendant et après la pandémie avec des conséquences à long terme notamment sur les adolescents, les jeunes adultes et les femmes; ce sont en partie des besoins encore indéfinis, en fait ils constituent une priorité de santé publique et on en parle beaucoup, comme cela ne s’est pas produit depuis la fin des années 70 du siècle dernier lorsque la “Loi Orsini-Basaglia” a finalement été approuvée . Il existe également des enjeux critiques majeurs dans ce secteur et trouver des réponses dans ce domaine permettrait d’imaginer un changement qui pourrait impliquer l’ensemble du système. Commençons par une question simple : À quoi devons-nous nous attendre en matière de services de santé mentale dans les années à venir ? Certains problèmes critiques majeurs sont clairement visibles et largement rapportés depuis un certain temps et pourraient être résumés en quelques points qui résument une sorte de processus de diagnostic :

2) Investir dans les gens. Le personnel médical, mais aussi le personnel soignant en grande souffrance. Une énorme disproportion entre la charge de responsabilité, l’impact sur l’équilibre familial et le retour en termes de valeur personnelle et de reconnaissance économique produit une tendance de plus en plus marquée à éviter l’engagement professionnel dans le Service de Santé.

3) Qualité de travail. Travailler aux urgences amplifie ces problématiques, travailler aux urgences vous expose à la gestion de conditions extrêmes. Le risque de subir des violences, le sentiment d’être abandonné sur une ligne d’intervention sans protection, avec le risque de se sentir accusé par ses entreprises de référence en cas de problème.

4) Centralité du service de santé par rapport aux autres intérêts. La perte du rôle de coordination du service public par rapport à ceux qui devraient collaborer pour améliorer le résultat final. Le secteur privé et l’université semblent parfois poursuivre des objectifs qui ne coïncident pas avec la nécessité de garantir des réponses thérapeutiques adéquates et appropriées pour chacun. Nous sommes pour les médecins et à ce titre nous ne pouvons pas nous limiter à une simple observation diagnostique des graves difficultés que connaît le système depuis trop longtemps. Je crois que le moment est venu pour les professionnels qui travaillent depuis des années avec passion et engagement personnel de proposer également une feuille de route qui puisse guider l’opinion publique pour comprendre comment trouver un service central pour la stabilité sociale de notre pays, en se rappelant qu’avec L’Éducation et l’Ordre Public, la Santé représentent l’une des pierres angulaires de la société telle que nous l’imaginons aujourd’hui.

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Ici alors quelques hypothèses d’intervention pour le secteur de la santé mentale que nous considérons comme prioritaires dans l’organisation des soins:

1) Efficacité dans l’utilisation des ressources. Une planification solide doit permettre d’orienter les ressources actuellement disponibles là où elles sont le plus nécessaires, en évitant les fuites hyper-spécialistes qui finissent par être extrêmement inutiles et destinées en fait à des patients ayant des besoins limités. Le secteur privé et l’Université doivent s’impliquer dans un processus de réorganisation des ressources visant à remettre la santé des citoyens au centre.

2) Accessibilité aux soins. Il est nécessaire de garantir une véritable intégration du Service de Santé Mentale qui puisse créer des parcours de soins adaptés aux besoins sans laisser personne de côté. La neuropsychiatrie infantile, le domaine des addictions et la psychiatrie doivent travailler ensemble dans tous les lieux de soins, de l’urgence aux maisons communautaires, en garantissant des parcours favorisant l’accessibilité aux services et la continuité des soins. Il doit être facile de demander de l’aide et de continuer à en recevoir dans le temps, quelle que soit la trajectoire de la personne, si elle devient adulte, si son état s’aggrave, si l’expression de sa souffrance change… Dans tous les cas, le service continue de garantir les soins nécessaires.

3) Transparence dans les actions. Créez un système d’enregistrement de données clair, transparent et facile à utiliser qui vous permet de comprendre ce qui est fait et comment. Ce qui vous permet de planifier (investir davantage là où les besoins sont les plus grands) et d’évaluer les résultats (dans quels domaines les ressources sont mieux dépensées et avec quel modèle).

4) Redéfinir les rôles de la santé mentale. Promouvoir une gestion plus attentive des personnes qui commettent des délits, aussi bien celles qui ont été jugées incapables d’intégrité que celles qui, détenues dans les prisons, commencent ou continuent de souffrir de pathologies psychiatriques pour lesquelles des traitements adéquats sont prévus. Traitez les personnes les plus difficiles de manière appropriée et avec respect, mais en même temps rétablissez avec le ministère de la Justice la séparation entre soins et garde.

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Ce sont là quelques suggestions que nous aimerions proposer pour la santé mentale, conscients qu’il existe également des enjeux liés à la santé mentale.relation non résolue entre les niveaux national et régional qui doit être résolu afin de construire des solutions véritablement efficaces. Les questions concernant les règles d’organisation des services, les relations avec les organismes comme le ministère de la Justice qui prévoit une organisation nationale ou encore tout ce qui concerne les contrats de travail nécessiteraient des changements cohérents avec les défis auxquels le service de santé mentale doit faire face et qui trouvent souvent une réponse qui n’est pas entièrement satisfaisante dans des organismes tels que la Conférence des États et des Régions. Nous espérons que cette petite contribution pourra contribuer à engager une réflexion dans laquelle sont impliqués les personnels qui s’impliquent quotidiennement dans les services de santé mentale avec un grand sens des responsabilités.
Lettre signée par Emi Bondi, président de la Société italienne de psychiatrie, Giancarlo Cerveri, président de la Coordination nationale des services psychiatriques pour le diagnostic et le traitement, Claudio Mencacci Co-président de la Société italienne de neuropsychopharmacologie.

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16 janvier 2024 (modifié le 16 janvier 2024 | 15h18)

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