“Un patrimoine que l’Italie ne peut pas perdre”

“Notre association professionnelle, Farmindustria, entretient un dialogue ouvert avec ce gouvernement, comme avec les précédents, sur la base des grandes valeurs que donne l’industrie pharmaceutique. N’oublions pas qu’en 2022, nous avons dépassé tous les records de production pharmaceutique dans notre pays, atteignant près de 50 milliards d’euros, qui sont presque entièrement exportés, et nous sommes vraiment un héritage que l’Italie ne peut pas perdre”. Ainsi l’actionnaire et membre du conseil d’administration du groupe Menarini, Lucia Aleotti, en marge de la présentation – au Palazzo Pucci à Florence – de la monographie d’art de Menarini, consacrée à Botticelli, a répondu aux journalistes sur l’interlocution avec le gouvernement sur le de Pharma en Italie.

La réforme de la législation pharmaceutique, sur laquelle travaille l’Union européenne, « est une proposition qui va dans le mauvais sens. Une orientation qui décourage les entreprises de faire de la recherche et du développement et d’investir, car elle affaiblit la protection de la recherche et du développement. Cette législation va à l’encontre de l’incitation à la recherche sur les pathologies et indications pédiatriques et les médicaments orphelins. En gros tout va mal, tout est à refaire ».