Un nouveau visage du Brutalismo

Le brutalisme est de retour, mais réinventé : sous sa nouvelle forme, le concept se révèle plus sophistiqué que jamais. Structures apparentes, volumes robustes, matières premières valorisées dans leur aspect d’origine, surfaces inachevées, voire canalisations et câblages apparents… selon l’architecte Mona Singal, associée fondatrice de la Rua 141 Arquitetura, à São Paulo, tous ces éléments composent le style, qui a pour principe le sauvetage de l’architecture à l’état pur.

Après tout, faut-il nécessairement camoufler les éléments de construction ? Au centre de l’idéologie brutaliste se trouve précisément le contraire de cette proposition : la possibilité libératrice de tout laisser exposé. – surtout la beauté brute et expressive du bâtiment tel qu’il est.

Considérée comme une émanation du modernisme, l’architecture brutaliste est un style architectural apparu au début des années 1950, dans le contexte de l’Europe d’après-guerre – lorsque des pays entiers devaient être reconstruits aussi rapidement et à moindre coût que possible – et qui a eu une importance mondiale jusqu’à la fin de l’époque. les années 1970.

Partant du principe de privilégier une fonctionnalité constructive maximale sur l’utilisation d’ornements alors perçus comme inutiles, le mouvement a aussi ses origines profondément liées à Le Corbusier (1883-1965), l’un des architectes les plus influents du XXe siècle, surtout lorsque celui-ci devient un pionnier en explorant les possibilités infinies d’un matériau jusqu’alors resté caché.

Oui, nous parlons de béton, et pour cause. Même le nom « brutalisme » vient de là : le mot n’est rien d’autre qu’un dérivé de l’expression française «béton brut”, qui en portugais peut être traduit par « béton brut » ou, en langage technique, simplement « béton apparent ».

Au 21ème siècle, une nouvelle version du brutalisme émerge – tendance déco venue tout droit de Milan – et bien sûr l’aspect séduisant du béton reste l’une des stars du mouvement.

Mais nous savons aujourd’hui que l’effet gris intense, privilégié par l’homme moderne, ne doit pas nécessairement se limiter aux solutions structurelles. Dans le contexte actuel, les options en porcelaine sont mises en valeur qui expriment avec un dévouement sincère l’aspect original de la béton brutcomme Sampa Cimento, favori de Décortiles, disponible en version satinée ou antidérapante (adaptée aux espaces extérieurs), dans les dimensions 90x90cm, 120x120cm et 60x120cm.

Outre l’effet béton, les produits inspirés par la force des matières premières naturelles, comme les roches et les métaux, ont également une place garantie sous les projecteurs de l’esthétique brutaliste contemporaine.

C’est le cas de la collection Magma, inspirée par la puissance de l’élément feu, qui présente des carreaux de porcelaine sur la surface rustique dont l’effet de fusion entre la pierre et la lave solidifiée crée un look puissant, plein de couleurs et de textures qui invitent au toucher. . Quatre couleurs composent la série : Camel, Terracotta, Slate et Agave. Alors que les deux premiers penchent vers des tons terreux, Slate offre l’aspect classique des pierres noires. L’agave, quant à elle, présente des nuances vert foncé qui font référence à la personnalité unique de l’ardoise, l’une des roches brésiliennes les plus abondantes. Les pièces au format 60×120 cm sont recommandées pour une utilisation en extérieur et, contrairement aux pierres naturelles comme l’ardoise, elles ont l’avantage d’être résistantes au glissement.