Un nouveau test révolutionnaire pour détecter l’endométriose : avancée vs accessibilité

Ce test, déjà sur le marché dans plusieurs pays européens, est une révolution pour les personnes atteintes. Il devrait arriver en Belgique au cours de cette année. Jusqu’à présent, les moyens de diagnostic étaient invasifs. L’IRM et l’échographie permettent parfois de la détecter, mais il est souvent nécessaire de procéder à une opération chirurgicale pour comprendre ce qu’il en est.

EndoFranceassociation luttant contre l’endométriose et ayant pour mission de diffuser des informations fiables sur la maladie, explique que, dans un tiers des cas, la maladie stagne ou régresse spontanément ou grâce à un traitement adapté, sous forme médicamenteuse ou chirurgicale. Mais certains cas se transforment en formes sévères et nécessitent un traitement multidisciplinaire. “C’est là tout l’intérêt d’un diagnostic le plus précoce possible, pour éviter une éventuelle exacerbation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie“, lit-on sur leur site web.

Le test : avancée vs accessibilité

Un prélèvement de salive effectué par un médecin est suffisant pour ce nouveau test de détection de la maladie, jugé pour l’instant fiable à plus de 95 %. Il s’agit d’un véritable bond en avant pour maîtriser la maladie à temps.

Le gros problème : ce test coûte 800 euros au patient. Son remboursement n’est pas prévu par l’INAMI pour l’instant. Alors que l’avancée est là, l’accessibilité reste compliquée.