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Un nouveau projet tente d’éliminer le travail des enfants au Mexique

Un nouveau projet tente d’éliminer le travail des enfants au Mexique

2023-06-12 15:00:00

Selon le Organisation internationale du travail (OIT) le travail des enfants est défini comme tout travail qui prive les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité ; qu’il est préjudiciable à leur développement physique et psychologique ; et qui interfère avec leur scolarité en les privant de la possibilité d’assister aux cours, en les obligeant à quitter l’école tôt ou en les obligeant à combiner études et travaux lourds et chronophages.

L’OIT estime qu’aujourd’hui dans le monde, une fille et un garçon sur dix est en situation de travail des enfants.

Depuis l’an 2000, depuis près de deux décennies, le monde a connu des progrès constants dans la lutte contre ce fléau. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont plongé davantage de familles dans la pauvreté, obligeant des millions de filles et de garçons à se tourner vers le travail pour survivre.

Élimination du travail des enfants au Mexique

Au Mexique, on estime que 3,3 millions de mineurs sont dans ces circonstances, selon l’Enquête nationale sur le travail des enfants (ENTI 2019).

Afin de la prévenir et de l’éliminer au Mexique, l’agence des Nations Unies, par l’intermédiaire de son Bureau pour le Mexique et Cuba, a lancé, grâce à la coopération technique avec différentes institutions et pays, le projet ActionNNAr. Combattre le travail des enfants et le travail forcéqui est soutenu par le Département du travail des États-Unis.

Son champ d’application est fédéral et il est mis en œuvre dans trois États (Chiapas, Quintana Roo et Yucatán), où il travaille avec les autorités fédérales, étatiques et municipales et les organisations d’employeurs et de travailleurs.

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Ce projet a trois objectifs principaux pour le prévention et lutte contre le travail des enfants, le travail forcé et la traite au Mexique:

  • générer une plus grande utilisation des données pour l’élaboration de lois, de politiques et de programmes
  • accroître l’élaboration et l’application des lois, des politiques et des programmes
  • améliorer la coopération régionale dans le contexte migratoire de la frontière sud du Mexique

Afin de se conformer à la composante régionale, une collaboration sera établie avec El Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Belize pour la protection des enfants migrants risquant de tomber dans certaines des hypothèses susmentionnées et la promotion d’un plus grand échange de données à ce sujet.

Marcher vers le même but

Ana Karen Pallares Urrutia est chef du Département de la planification et de la recherche à la Direction générale du bien-être social du ministère du Travail et du Bien-être social du gouvernement fédéral au Mexique.

Pour elle, le projet AccioNNAr représente une formidable opportunité pour les autorités fédérales et locales de partager expériences, défis et connaissances.

« Le Mexique a ratifié les conventions de l’Organisation internationale du travail no. 138 et 182, il est donc très important pour nous de travailler à l’éradication et à la prévention du travail des enfants et à l’élimination du travail forcé. Nous voulons également que d’autres pays puissent voir cet engagement et nous pensons que c’est pourquoi le projet AccioNNAr est très important, car il génère une collaboration directe entre le Secrétariat fédéral et les États pour découvrir les défis et les lacunes auxquels nous sommes confrontés et corrigez-les », souligne Pallares.

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Il est temps de faire beaucoup pour le Chiapas

Ana Keyla Álvarez Arzate est sous-secrétaire du Service national de l’emploi du ministère de l’Économie et du Travail du Chiapas. Elle explique qu'”il y a des filles et des garçons qui vendent dans les rues, qui travaillent dans les parcs, certains sont seuls, ils n’ont pas leurs parents, et on les voit aussi, par exemple, dans les zones de culture du café”.

Pour cette raison, le projet AccioNNAr est si important dans cette entité. « Pour nous, une très grande porte s’ouvre car cela nous donne l’opportunité de rejoindre d’autres institutions avec lesquelles nous n’avions pas été proches. Ce n’est que le début de ces actions visant à lutter contre le travail des enfants et le travail forcé au Chiapas. Je pense que c’est notre moment de pouvoir faire beaucoup pour notre Etat », souligne-t-il.

Le travail des enfants prive les enfants d’éducation et d’opportunités et augmente les chances qu’ils ne trouvent pas un revenu décent et un emploi stable à l’âge adulte.

Jetons les bases

Marco Antonio Torre Constantino est sous-secrétaire au travail pour la zone sud du secrétariat au travail et à la prévention sociale de l’État de Quintana Roo. Il explique que cette entité est l’une des destinations touristiques les plus importantes du Mexique et, selon ses rapportsils ont détecté qu’il y a du travail des enfants et du travail forcé principalement dans les bars et les restaurants et dans la zone sud de l’état dans l’agriculture.

Le projet AccioNNAr leur a permis d’approcher diverses institutions. “Il est important qu’à travers le projet, nous puissions jeter les bases, standardiser les critères, avoir une image un peu plus large de ce que sont le travail des enfants et le travail forcé, et apporter ces connaissances à toutes les municipalités.”

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Allons-y

Juan Manuel Chávez Trava est chef du département de la formation au sous-secrétaire au travail du secrétaire au développement économique et au travail du Yucatan. Selon le responsable, dans l’entité il existe un registre du travail des enfants et du travail forcénotamment dans le secteur de la construction et sur le terrain.

À propos du projet, AccioNNAr explique qu’il leur donne l’occasion d’apprendre et d’appliquer ces connaissances dans l’entité. “De plus, avec la collaboration avec d’autres entités telles que Quintana Roo et Chiapas, nous pouvons apprendre de leurs expériences et reconnaître les opportunités que nous avons.”

Il conclut qu’« il s’agit de se mettre au travail et de se mettre au travail pour éliminer le travail des enfants et le travail forcé et donner les résultats attendus pour que plus tard, qu’il y ait ou non un changement d’administrations, ce projet soit durable et qu’il se poursuive car aucun garçon ou fille n’est en situation de travail des enfants ou de travail forcé.

Journée mondiale contre le travail des enfants

Le 12 juin de chaque année commémore la Journée mondiale contre le travail des enfants. La devise de cette année est : Justice sociale pour tous. Fini le travail des enfants !



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