Le bébé a été emmené pour être soigné dans la ville voisine d’Afrin, tandis que les membres de la famille ont passé les heures suivantes à récupérer les corps de son père Abdullah, de sa mère Afraa, de ses quatre frères et sœurs et d’une tante.
Leurs corps ont été étendus sur le sol de la maison d’un parent adjacent avant des funérailles communes qui ont eu lieu mardi.
Dans la pièce faiblement éclairée, Suwadi regarda les cadavres sans vie et énuméra leurs noms.
“Nous sommes déplacés de (la ville orientale de) Deir Ezzor. Abdullah est mon cousin et je suis marié à sa sœur”, a-t-il déclaré.
“LE TEMPS EST COMPTE”
La maison familiale était l’une des quelque 50 à Jindayris qui ont été rasées par le séisme, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Dans toute la Syrie, plus de 1 600 personnes ont été tuées, en plus des plus de 3 400 tuées en Turquie, ont indiqué les autorités.
Les villes tenues par les rebelles comptaient environ 800 morts.
À l’intérieur d’un incubateur de l’hôpital d’Afrin, le nouveau-né a été accroché à une perfusion intraveineuse, son corps cicatrisé et un bandage enroulé autour de son poing gauche.
Son front et ses doigts étaient encore bleus à cause du froid mordant alors que le pédiatre Hani Maarouf surveillait ses signes vitaux.