Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), jusqu’à 25 % des cas d’infertilité restent inexpliqués. La difficulté à concevoir un enfant peut être attribuée à divers facteurs tels que l’âge, la consommation de tabac, de drogues ou d’alcool, le mode de vie, ou l’exposition aux polluants et aux perturbateurs endocriniens.
Une étude japonaise, publiée dans la revue Rapports scientifiques, révèle qu’un neurone appelé kisspeptine pourrait également jouer un rôle dans l’infertilité en impactant les hormones liées à la fertilité.
Cette étude menée par des chercheurs de l’Université de Nagoya et des Instituts nationaux des sciences naturelles a mis en lumière le rôle régulateur des neurones kisspeptine dans la libération des hormones essentielles à l’ovulation. Les scientifiques ont découvert que la présence de ces neurones impacte la fertilité, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour comprendre et traiter les troubles de la reproduction chez les animaux et les humains.
Ces résultats pourraient avoir un impact significatif, car environ un couple sur huit en France consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant, selon l’Inserm.
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2023-12-30 18:00:00