« Au fil de mes études, j’ai pris conscience de l’importance de la transition énergétique », présente Nicolas Nace. Ingénieur, docteur en physique, il est chargé de la campagne de transition énergétique au sein de Greenpeace France, depuis deux ans.
Jeudi 2 février, à 18 heures, il animera un débat de l’Atelier, à la Ferme des Îlets. « Nous allons aborder les besoins et la consommation. Nous souhaitons sortir un peu des habituels débats sur le nucléaire. »
Après une présentation de « 30 à 45 minutes », le public pourra débattre et discuter avec l’ingénieur, pendant « environ une heure et demie ». Transports, industries… « Le but est de nous interroger sur nos besoins et notre consommation, et sur les solutions pour les réduire. »
La mine de lithium
Sujet incontournable dans les débats bourbonnais : la mine de lithium. « Pour l’instant, nous n’avons pas de position tranchée », indique Nicolas Nace. L’ONG n’est, de prime abord, pas opposée à l’ouverture de mines.
« Ça peut permettre de mettre fin à l’hypocrisie de l’importation. Arrêter de faire produire la pollution par d’autres pays, qui n’ont pas les mêmes critères environnementaux que nous. »
prime Comment le parc naturel régional de Millevaches (Corrèze) accélère la transition énergétique ?
Pour autant, Greenpeace reste attentive au sujet. « Il faudra prendre garde à minimiser l’impact au maximum. Notamment au niveau des transports. »
Une ville moyenne
Nicolas Nace parcourt les villes de France pour partager la stratégie et l’expertise de Greenpeace France. « Nous avons répondu à la demande de Montluçon, parce que nous trouvons intéressant d’intervenir dans des villes moyennes, pas seulement dans les grandes métropoles. »
La cité bourbonnaise et son histoire, étroitement liée à l’industrie, offre à l’ONG l’occasion d’aborder des thèmes différents, et tout aussi important pour l’avenir de la planète.
Pratique
L’atelier commencera à 18 heures, à la Ferme des Îlets, rue des Faucheroux, à Montluçon. Un temps de débat de 1 h 30 suivra une présentation d’une trentaine de minutes.
Delphine Simonneau