Compte tenu de la forte augmentation des cas de gonorrhée, le médecin-chef Åse Haugstvedt estime qu’il existe un risque réel que les médicaments contre la maladie cessent d’agir.
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L’infection à la gonorrhée était très rare en Norvège il y a 20 ans, mais ces dernières années, et surtout après la pandémie, l’incidence a fortement augmenté, écrit NRK.
L’année dernière, selon la chaîne, un peu moins de 3 000 cas ont été enregistrés, soit une augmentation de 40 pour cent par rapport à l’année précédente. Les mois de janvier et février de cette année affichent une nouvelle augmentation avec 600 cas d’infection.
La bactérie responsable de la gonorrhée est progressivement devenue résistante à plusieurs types d’antibiotiques qui fonctionnaient auparavant.
– Ça commence à devenir vraiment gênant. Il ne nous reste plus qu’un seul bon médicament que nous utilisons en Norvège, déclare à NRK le médecin-chef Åse Haugstvedt de la clinique Olafia d’Oslo.
Mais des cas de gonorrhée qui ne peuvent être guéris par ce seul médicament, appelé ceftriaxone, ont déjà été détectés dans plusieurs pays comme la France, l’Espagne et l’Angleterre. Ceux qui contractent ce type de gonorrhée doivent donc vivre avec l’infection dans leur corps.
– Cela m’inquiète beaucoup, dit Haugstvedt.
L’auditeur général Schjøtt-Pedersen sur le risque : – Nous constatons que vous ne travaillez pas systématiquement
