Avant la visite à Montréal, Juuse Saros n’avait joué que cinq de ses 307 matchs dans la LNH contre le Canadien. Le petit gardien finlandais devait connaître Brendan Gallagher principalement de réputation.
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Saros peut maintenant témoigner que Gallagher reste un ailier téméraire et combatif. Dans ce revers de 2 à 1 contre les Predators de Nashville, Gallagher a fait un retour dans le temps.
Il a offert le type de prestation qui a fait de lui une des bonnes pestes de la LNH pour plusieurs saisons. Le numéro 11 a passé sa soirée dans le cercle de Saros, restant toujours au cœur de l’action avec 10 tirs et 15 tirs tentés. Quand il ne décochait pas une frappe en direction du numéro 74, il n’hésitait pas à se ruer vers lui.
Avec dix tirs, Gallagher a établi un sommet personnel. Il avait obtenu quatre matchs de neuf tirs, le dernier match remontant au 23 mars 2019.
« Oh, j’ai vraiment fini le match avec dix tirs, a répliqué Gallagher. Je fais toujours la même blague avec Suzie (Suzuki) que la rondelle doit finir par rentrer à tous les dix tirs. Je ne l’ai pas fait. Mais c’était un match agréable à jouer. »
« Brendan n’a jamais arrêté, a renchéri le défenseur David Savard. C’est pour ça qu’il a connu une aussi belle carrière. Il continue de jouer de la même façon malgré de petits bobos. Il a démontré encore une fois qu’il veut gagner. Nous l’avons suivi pour la deuxième portion du match. Nous avons commencé à dominer en zone offensive et il était au cœur de ça. »
Un but refusé
En fin de deuxième période, Gallagher a réanimé ses coéquipiers lors d’un but refusé à Joel Armia. Jake Brenk et Chris Schlenker, les deux arbitres du match, n’ont pas eu à tergiverser trop longtemps. Ils ont immédiatement indiqué qu’il n’y avait pas de but puisque Gallagher avait poussé la jambière de Saros.
Pour reprendre une expression de Martin St-Louis, le jeu de Gallagher n’avait rien d’un « Picasso », mais le message restait plus important. Il rappelait à ses coéquipiers que cette rencontre n’était toujours pas terminée.
Peu de temps après cette séquence, Jake Evans a déjoué Saros d’un tir précis du revers. Le CH pouvait recommencer à y croire. Mais il n’y a finalement pas eu de remontée en troisième période.
En touchant la cible en fin de deuxième, Evans a freiné une série noire de 26 matchs. Il avait inscrit le tout premier but de la saison du CH lors du match inaugural contre les Maple Leafs à Toronto.
Allen pas le fautif
Jake Allen a bloqué 29 des 31 tirs des visiteurs. Seul Colton Sissons a trouvé une façon de le battre en marquant les deux buts des siens.
Sur le strict plan des statistiques, Allen a perdu un septième match d’affilée (0-6-1). Le gardien originaire du Nouveau-Brunswick n’a toutefois rien à se blâmer. Il a connu une bonne sortie.
En troisième période, il a réalisé deux arrêts clés contre Cole Smith qui avait réussi à s’échapper en infériorité numérique après un cafouillage entre Sean Monahan et Mike Matheson.
Allen a donné deux buts ou moins dans un départ pour une première fois depuis le 23 octobre (victoire de 3 à 1 contre les Sabres à Buffalo).
Le retour de Savard
Rétabli de sa fracture à la main gauche, Savard a retrouvé sa place à la ligne bleue face aux Predators. Il a joué un peu plus de 20 minutes en compagnie de Matheson.
« Je me sentais bien, a-t-il répliqué. Quand tu retombes avec Mike, tu as la vie plus facile. J’ai joué assez souvent avec lui, je pouvais donc retrouver mes repères plus facilement. »
Après la rencontre, le CH a confirmé que l’ailier Tanner Pearson s’absentera pour une période de quatre à six semaines en raison d’une blessure au haut du corps. Il a bloqué un tir de J.J. Peterka avec sa main en première période, samedi, à Buffalo.
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