Le procès d’un mari jaloux et suicidaire accusé d’avoir précipité sa voiture dans un ravin pour tuer sa femme et qui avait enfreint une mesure d’éloignement a commencé ce mercredi à La Chaux-de-Fonds. Les deux occupants de la voiture ont survécu et il est apparu depuis lors que le mari était soumis à une mesure d’éloignement qu’il n’a pas respectée.
L’enlèvement de l’épouse ne s’est pas déroulé dans l’appartement où elle avait trouvé refuge, mais dans la rue. Sous la menace d’un couteau, le mari a forcé sa femme à monter dans sa voiture et a roulé rapidement en direction d’un point de vue. Après plusieurs tentatives, il a réussi à briser une barrière en bois et a précipité sa voiture dans le vide.
Grâce à la géolocalisation d’un téléphone portable, la voiture a été retrouvée trois heures après l’enlèvement. Le mari avait laissé une lettre d’adieu dans laquelle il exprimait son intention de mettre fin à ses jours. Dans cette lettre, il ne mentionnait pas sa femme. Il était jaloux et soupçonnait sa femme de le tromper, ce qui serait le mobile de ses actes.
La femme a survécu à la chute de la voiture, mais a été gravement blessée. Elle a été hospitalisée avec plusieurs traumatismes crâniens, des fractures et des plaies importantes.
Le maçon jaloux est actuellement en détention provisoire et est accusé de tentative d’assassinat, de séquestration et d’enlèvement. Le jugement devrait être rendu dans deux jours.
Ce que démontre l’accusation, c’est que ces actes relèvent d’une violence conjugale prolongée, incluant des injures, des coups, des menaces et des viols. Le couple avait des relations tendues depuis de nombreuses années, avec des menaces constantes. La tension était montée au point où la police avait déjà dû intervenir récemment.
Le mari était très possessif et contrôlait tous les aspects de la vie de sa femme. Il l’empêchait de sortir, l’insultait et la maltraitait physiquement. Leur relation était également caractérisée par des violences sexuelles. La femme avait fini par trouver refuge chez son fils aîné avec son fils cadet, se sentant protégée par eux.
Ce procès met en lumière la gravité des violences conjugales et la nécessité de prendre des mesures pour protéger les victimes de telles atrocités.
