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Un jeune perchiste français se distingue aux Mondiaux de Budapest et vise plus haut

Un jeune perchiste français se distingue aux Mondiaux de Budapest et vise plus haut

En pleine chaleur hongroise, Collet (24 ans), issu d’une famille de perchistes, a réalisé un excellent concours en franchissant les quatre premières barres auxquelles il s’est mesuré dès sa première tentative (5,55m, 5,75m, 5,85m, 5,90m). Il a ensuite échoué une fois à 5,95m et deux fois à 6mètres, dans une compétition de très haut niveau où cinq concurrents ont atteint au moins 5,90m.

Mais l’essentiel était fait : en un seul concours, il a battu son record personnel de 5,82m à 5,90m, s’est hissé dans le top 5 mondial où règne le phénomène Mondo Duplantis et s’est ouvert les portes des JO 2024. Les minima sont fixés à 5,82m et le fait d’être finaliste mondial lui donne un statut prioritaire.

“C’est fou car je suis arrivé en tant que 15e mondial (au classement mondial) et je repars cinquième après avoir réalisé 5,90m, se réjouit Collet. Je suis passé à un rien de remporter une médaille, j’y ai cru, il y a un petit goût amer de ne pas l’avoir autour du cou, mais quand je vois les gars devant moi, la hiérarchie de l’année est respectée.”

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“le droit d’y croire”

“J’ai essayé de bousculer tout ça en montrant que la France était présente ce soir (samedi). C’est à la fois extraordinaire et un peu dur, mais je ressens plus de fierté que d’autre chose”, positive le Grenoblois, fils de l’ancien perchiste international Philippe Collet et initié à la perche par son grand-père Jacques.

“Je ne peux pas être déçu, j’ai fait tout ce que je pouvais, j’étais à 100% de A à Z, j’ai coché toutes les cases, je vais pouvoir préparer les Jeux olympiques tranquillement, je n’ai aucun regret, je suis fier de moi”, ose Collet, double champion de France (2022, 2023).

Inévitablement, après avoir atteint pour la première fois la mythique barre des six mètres, il vise déjà plus haut.

“Ma seule déception est de ne pas avoir réussi un saut plus élevé, admet Collet. Six mètres, c’est quelque chose dans la vie d’un perchiste, et je pense avoir le droit d’y croire, je pense aussi que ce sera bientôt le cas.”

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le 4x100m masculin 6e

Ce saut réussi à 5,90m a déjà une grande valeur pour le jeune perchiste. “C’est le record en extérieur de la famille, mon père avait sauté 5,85m, c’est aussi la meilleure performance française aux Mondiaux en termes de hauteur, Renaud (Lavillenie) avait fait 5,89m plusieurs fois, donc c’est un petit geste pour Renaud”, dit-il en souriant.

Avant de rejoindre son grand-père présent dans les tribunes, il a déjà reçu les félicitations de son père et de Philippe d’Encausse, ses deux entraîneurs. “Mon père m’a dit qu’il était très fier, cela aurait pu me faire verser une larme…”, plaisante-t-il.

À son agenda pour finir l’été, trois autres compétitions, la dernière étant en Ligue de diamant à Bruxelles début septembre. “Ensuite, je prendrai mes petites jambes et mon corps pour partir en vacances.”

Tout comme Collet, le relais 4x100m masculin a obtenu une place de finaliste mondial, un exploit si rare pour les Bleus à Budapest, en se classant sixième. Le quatuor français, composé de Méba-Mickaël Zézé, Pablo Mateo, Ryan Zézé, Mouhamadou Fall, a bouclé son tour de piste en 38 secondes et 06 centièmes.

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“Nous savions que nous devions viser le record de France pour monter sur le podium, nous avons pris des risques, joué avec les moyens du moment, nous repartons sans regret. L’année prochaine, nous serons prêts”, promettent-ils.

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