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Un jeune homme porte plainte après avoir été éborgné par un tir de LBD lors des violences urbaines à Marseille

Un jeune homme porte plainte après avoir été éborgné par un tir de LBD lors des violences urbaines à Marseille

Un jeune homme de 21 ans a déposé une plainte contre X après avoir été éborgné par un tir de LBD à Marseille le 1er juillet, lors des violences urbaines liées à la mort de Nahel. Selon la plainte, Abdelkarim affirme avoir été touché par un tir de lanceur de balle de défense lancé par un policier dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, vers minuit et demi, alors qu’il marchait dans le 1er arrondissement de Marseille. Il a été blessé à l’œil et a dû être hospitalisé avant de perdre définitivement la vue dans cet œil, précise la plainte.

Abdelkarim a donc décidé de déposer plainte avec constitution de partie civile contre X, le directeur du Raid et le directeur général de la police nationale pour “violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, commises en réunion, par personne dépositaire de l’autorité publique, avec usage d’une arme”. La plainte vise également une tentative d’homicide volontaire. Selon la plainte, il est indiqué que le policier qui a tiré sur Abdelkarim visait sa tête, ce qui prouve son intention de le tuer.

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La plainte mentionne également un autre tir de LBD le lendemain, qui a provoqué la mort de Mohamed à Marseille. Selon l’avocat d’Abdelkarim, Mohamed et Abdelkarim étaient cousins.

La plainte souligne également la responsabilité du directeur du Raid dans les infractions commises par les forces de l’ordre placées sous son commandement. Elle met en avant le fait que le RAID est directement placé sous l’autorité du directeur général de la police nationale, qui est donc également responsable des infractions commises par les forces de l’ordre à Marseille la nuit du 30 juin au 1er juillet.

Après la mort de Nahel le 27 juin lors d’un contrôle routier, des émeutes urbaines ont éclaté en France et ont duré plusieurs jours. La nuit du 30 juin au 1er juillet à Marseille, 95 personnes ont été interpellées, 31 policiers ont été légèrement blessés et de nombreux magasins ont été pillés. Des renforts de gendarmerie ont été envoyés en soutien aux policiers.

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