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Un gouvernement politique et un parti conservateur et ouvrier mondial

Un gouvernement politique et un parti conservateur et ouvrier mondial

2023-09-20 12:42:08

Il est presque temps que le 22 octobre 2023 soit un an pour que le gouvernement Meloni entre en fonction. On parle continuellement de « gouvernement politique », mais la gestion efficace semble reposer sur la défense de quelques points fixes hérités des gouvernements précédents (politique étrangère, respect des comptes publics) auxquels s’ajoutent la garantie maximale pour les entreprises et les éventuelles revenir aux amnisties, tandis que sur d’autres la gestion fluctue considérablement (politique européenne, justice, immigration) et sur d’autres encore elle cache ou reporte les décisions (politiques sociales, PNRR).

Quoi qu’il en soit, il y a peu d’inventivité politique et la gestion elle-même est trop contradictoire pour pouvoir en tirer un trait. Ce qui ne veut pas dire que le parti à majorité relative perdra aux élections européennes de juin prochain.

En Italie, l’électorat intéressé par le changement est minoritaire. Il faut d’abord considérer ceux qui vivent dans une condition protégée, soit par l’État et d’autres organismes publics, soit par l’appartenance à des groupes fermés et généralement corporatifs. Deuxièmement, ceux qui ont perdu ou n’ont jamais eu d’emploi, ainsi que certains (nombreux) travailleurs précaires, ne sont pas intéressés par le changement. Dans ces cas-là, le changement effraie des personnes qui se trouvent déjà dans une mauvaise situation, mais qui ont perdu tout espoir dans la capacité de transformation de la politique. En fin de compte, pour eux, seule compte une politique de pourboires et de subventions. seulement un, qui en fait, pour les politiques sociales, commence clairement avec la Carte sociale de Giulio Tremonti il ​​y a vingt ans et se poursuit avec celle lancée par le gouvernement en place. Même dans le débat sur le salaire minimum, la voix du Premier ministre n’a été entendue que pour insister sur le « travail pauvre », pour faire comprendre que c’est seulement là que nous devons intervenir. C’est peut-être aussi pour cette raison que l’automne sera plus chaud que d’habitude et qu’une partie importante du jeu se jouera ici en vue des élections de l’année prochaine. Mais la position du gouvernement, CNEL ou pas, devrait consister à rejeter l’approche universaliste qui sous-tend les propositions sur le salaire minimum, pour soutenir plutôt différentes solutions pour compenser le « travail pauvre ».

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Cette façon de poser la question reflète l’intention déclarée de Meloni de construire un parti conservateur, en modifiant le moins possible les structures complexes qui, en Italie, relient les pouvoirs publics à la société et aux différents groupes sociaux. Pas seulement sur le lieu de travail. Personne ne parle du Service national de santé et des écoles publiques, mais les deux s’effondrent lentement avec l’argument habituel selon lequel il n’y a pas de ressources. D’un autre côté, la santé et l’école sont aussi des domaines dans lesquels l’intérêt de chacun doit également être présent et affirmé par chacun : ce qui arrive trop peu, également en raison des responsabilités historiques des partis de gauche et des syndicats. Le nouveau parti conservateur n’intervient pas, au cas où il trouverait des alliances dans les écoles et les soins de santé privés. Encore une fois, il s’efforce de conserver tout ce qui existe (et se déplace tout seul), s’accommodant ainsi également des pannes et des vols selon les cas. Il est conservateur à la lettre, plus encore que ses alliés enragés.

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Pour le reste, le Parti conservateur pense pouvoir avancer par défaut. Nous entendons et lisons souvent parler d’une opposition presque toujours aphasique, d’une UE rigide dans ses procédures et bloquée jusqu’aux élections, sans parler de ses principaux États membres, tous aux prises avec des problèmes internes encore plus graves que les nôtres. Mais le discours du parti conservateur profite également des médias qui récitent des scénarios figés sans attrait pour personne, comme l’explique Andrea Millefiorini dans ce numéro. Ce n’est pas un hasard si l’on lit encore très peu de choses sur les médias en général, et notamment sur la presse quotidienne. Tous aiment simplement faire leur part : les journaux traditionnels de droite ou de gauche, un Courrier qui loue ou réprimande le gouvernement sur la base d’un équilibre abstrait de toute politique, un Feuille satisfait de son optimisme hétérodoxe.

Bref, ce ne sera pas tant de l’extérieur que des surprises pourront surgir pour le Parti conservateur. Ils pourraient venir directement du « ventre ». D’un rejet de la politique encore plus fort que celui que nous avons déjà connu ces dernières années, qui pourrait gonfler le parti de l’abstention, même au détriment de ceux qui font de l’absence d’initiative politique presque une marque de fabrique.

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Est-il nécessaire de dire qui et qu’est-ce qui manque dans ce magazine ? De même qu’il doit être clair que les analyses, plaintes et propositions que nous essayons autant que possible de rassembler dans tous les domaines vont dans le sens d’un réformisme socialiste plus que jamais nécessaire.



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