Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaa à Casablanca a condamné Babour Sghir, ancien membre de l’Union Constitutionnelle (UC), à 4 ans de prison ferme pour escroquerie financière.
Le verdict est tombé jeudi soir, selon le site arabophone hespress.com.
Les démêlés judiciaires de l’ancien parlementaire sont survenus suite à une plainte déposée contre lui par une filiale de la raffinerie La Samir pour “non-respect d’engagements financiers”, alors qu’il est propriétaire et gérant de deux sociétés spécialisées dans la vente et la distribution de carburants. Il accumulait ainsi une importante dette de 247 millions de dirhams, précise la même source.
La société plaignante affirme n’avoir reçu de Babour Seghir qu’une somme de 16 625 000,00 DH sur un montant déjà fixé à 120 900 000,00 DH.
L’ancien parlementaire a prétendu pendant l’enquête avoir remis à la Samir comme garanties des chèques en blanc signés, une hypothèque sur une villa lui appartenant, une traite d’un montant de 60 millions de dirhams, ainsi qu’une caution solidaire de certains notaires.
Il convient de rappeler que Babour Sghir est également poursuivi dans une autre affaire liée à ce dossier, actuellement traitée par la cour d’appel de Casablanca. Cette affaire concerne un haut responsable de la BMCE Bank qui aurait facilité à l’ancien parlementaire l’obtention de sommes d’argent dépassant les 30 milliards de centimes en utilisant des documents non conformes, ajoute Hespress.
Affaire à suivre…
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