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Un dernier match difficile mais digne pour Jérémy Chardy face à Carlos Alcaraz à Wimbledon

Un dernier match difficile mais digne pour Jérémy Chardy face à Carlos Alcaraz à Wimbledon

Il le savait, le défi était immense. Et la tâche s’est rapidement révélée impossible pour Jérémy Chardy mardi sous le toit fermé du Court 1 en raison de la pluie. Quelques jours après avoir annoncé qu’il prendrait sa retraite après ce tournoi de Wimbledon, le Palois de 36 ans, 542e mondial, a vécu son dernier match face au numéro 1 mondial Carlos Alcaraz qui n’a pas fait de sentiments. Le Murcien l’a ainsi largement emporté (6-0, 6-2, 7-5) en moins de deux heures de jeu (1h53 précisément) au 1er tour. Un autre Français l’attend lors de son prochain match : Arthur Rinderknech ou Alexandre Müller.

Il se souviendra de son dernier frisson en tant que joueur professionnel. Car malgré un départ catastrophique, Jérémy Chardy a su se révolter dans un troisième set intéressant pour tirer sa révérence. Le vétéran français a même peut-être cru qu’il prolongerait le plaisir quand il s’est emparé pour la première et unique fois de l’engagement adverse (6-0, 6-2, 2-4), mais “Carlitos” a refermé la porte pour enlever cinq des six derniers jeux.

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Ultra-tendu, Chardy a néanmoins réussi à finir dignement

Pas venu pour enfiler des perles, le jeune Espagnol avait d’abord fait vivre un enfer à son adversaire : une “bulle” infligée en une vingtaine de minutes et même huit jeux marqués de suite, avant que Chardy n’arrête l’hémorragie (6-0, 2-1) sous une ovation. C’est dire si le Français n’avait pas voie au chapitre. Il faut dire que, tendu par l’occasion, il a aussi donné le bâton pour se faire battre avec 7 doubles fautes rien que dans le premier set à cause de gros problèmes de lancers de balles.

Une maladresse pas si étonnante que cela quand on sait que le Palois n’avait joué que quatre matches (dont trois défaites) cette saison avant ce dernier rendez-vous. Mais il a donc su se relâcher dans la troisième manche, prenant davantage d’initiatives en coup droit, contrant son adversaire à l’instinct, en utilisant aussi bien son slice de revers. Mais ce n’était qu’une péripétie pour Alcaraz, auteur de débuts convaincants (37 coups gagnants pour 14 fautes directes) dans ce Wimbledon 2023.
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