Un comprimé a été prouvé pour réduire de moitié le risque de décès d’un certain type de cancer du poumon, lorsqu’il est pris quotidiennement après une opération chirurgicale pour enlever la tumeur, selon les résultats “impressionnants” présentés lors de la plus grande conférence annuelle de spécialistes du cancer organisée par l’ASCO à Chicago. Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a développé ce traitement appelé l’osimertinib (commercialisé sous le nom de Tagrisso) qui cible un type particulier de cancer du poumon observé chez les patients atteints d’un cancer “non à petites cellules” et présentant une mutation particulière sur le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGF). L’essai clinique a été réalisé sur 680 participants à un stade précoce de la maladie dans plus de 20 pays. Les patients qui ont pris le traitement ont connu une réduction de 51% du risque de décès comparé au groupe ayant pris le placebo. Ces résultats sont “impressionnants”, a déclaré Roy Herbst de l’Université de Yale qui les a présentés. AstraZeneca a déjà autorisé l’osimertinib dans des dizaines de pays et a été donné à quelque 700 000 personnes. Les médecins doivent dépister les patients pour savoir s’ils présentent une mutation du récepteur de l’EGF pour utiliser ce nouveau traitement.
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