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Un «centre d’appels» oblige les collègues d’un travailleur décédé à continuer à travailler à côté du cadavre

Un «centre d’appels» oblige les collègues d’un travailleur décédé à continuer à travailler à côté du cadavre

2023-06-19 18:45:55

BarceloneUne employée de l’entreprise de télémarketing Konecta à Madrid est décédée la semaine dernière au travail alors qu’elle répondait à des appels téléphoniques, et l’entreprise a ordonné à ses collègues de continuer à travailler alors que son corps sans vie se trouvait encore dans les bureaux, a-t-elle rapporté via les réseaux du syndicat CGT et de divers médias. ont rapporté.

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Le 13 juin dernier, la travailleuse est décédée subitement alors qu’elle était sur son lieu de travail après que les tentatives de réanimation n’aient pas réussi à empêcher ce résultat. “Un collègue a dû la maintenir pour qu’elle ne tombe pas de la chaise, puis ils ont activement et passivement essayé de la ranimer […]mais non, le chronomètre s’est arrêté à jamais”, a rappelé la section télémarketing fédérale CGT dans un communiqué.

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Les travailleurs de Konecta disent que leurs supérieurs leur ont dit de continuer à répondre aux appels, tandis que les services d’urgence ne sont pas arrivés pour emporter le corps. “Elle est allongée par terre et nous prenons les appels”, ont déploré les collègues. “Tout ressemblait à un film d’horreur de la série B”, ont-ils déclaré dans leur plainte publique. Le syndicat critique le fait que Konecta n’ait pas décidé d’évacuer le centre et de renvoyer le personnel chez lui pour continuer le télétravail, mais a plutôt fait valoir qu’il s’agissait d’un “service essentiel” et qu’il ne pouvait pas partir. “Et la vie ? Y a-t-il quelque chose de plus essentiel que la vie ? La réponse semble claire, mais les faits ne l’indiquent pas. Nous exprimons notre dégoût aux responsables de Konecta pour un tel comportement. Nous avons manqué d’humanité, d’empathie et de respect pour les cabassos”, réclamation auprès de la section CGT.

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Enquête sur les faits

L’organisation affirme que désormais “il est temps de minimiser les dégâts” et demande à l’entreprise d’offrir un soutien émotionnel et psychologique à la main-d’œuvre, de communiquer clairement, d’oublier les appels et de penser “aux personnes qui auront du mal à cicatriser la blessure”. . La CGT assure que le lendemain du décès du travailleur, une réunion s’est tenue entre le comité d’hygiène et de sécurité et la direction de l’entreprise pour dégager les responsabilités et faire le constat de ce qui s’est passé. Le syndicat a demandé une enquête sur les faits et qu’un protocole d’action soit établi pour ces cas. “Cela ne peut pas se reproduire”, insiste la CGT.



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