Un autre secret pour ralentir le vieillissement a été découvert

Des études montrent que les personnes qui vivent dans des zones plus végétales bénéficient de nombreux avantages pour la santé, notamment une réduction du niveau de stress et des maladies cardiovasculaires.

Une étude publiée dans la revue Science of the Total Environment montre que les personnes vivant dans des zones riches en plantes vertes avaient des télomères plus longs, associés à une vie plus longue et à un vieillissement plus lent.

Les télomères sont des structures situées aux extrémités des 46 chromosomes de chaque cellule, semblables aux capuchons en plastique des lacets. Ils empêchent l’ADN de se déployer. Plus les télomères de la cellule sont longs, plus elle peut se reproduire. Lorsque les télomères deviennent si courts que les cellules ne peuvent plus se diviser, elles meurent.

L’auteur de l’étude, Aaron Hipp, a déclaré : “Des études montrent désormais que l’endroit où nous vivons, la quantité d’exercice que nous faisons, ce que nous mangeons peuvent tous influencer le taux de dégradation des télomères et, encore une fois, le processus de vieillissement.”

La végétation verte contribue à l’activité physique et aux interactions sociales, liées à une meilleure santé. Les zones avec beaucoup d’arbres et de verdure sont souvent plus fraîches, plus résistantes aux inondations et ont des niveaux de pollution atmosphérique plus faibles.

Cependant, chez les participants qui vivaient dans des espaces verts et qui souffraient également de pollution et de ségrégation, les télomères n’étaient pas plus longs que ceux de communautés similaires avec moins de végétation. “Les espaces verts sont importants, mais il est important que les gens aient le temps de sortir et de profiter de ces espaces”, écrivent les auteurs de l’étude.

Hipp et ses collègues ont examiné les dossiers médicaux (qui comprenaient des mesures de la longueur des télomères à partir d’échantillons biologiques) et les réponses aux questions de plus de 7 800 personnes ayant participé à une enquête des Centres nationaux de contrôle et de prévention des maladies menée entre 1999 et 2002.

Les chercheurs ont comparé ces informations avec les données du recensement pour évaluer la quantité de végétation verte dans le quartier de chaque individu. Ils ont découvert qu’une augmentation de 5 % de la couleur verte était associée à une réduction de 1 % de la sénescence cellulaire.