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UBS serait en pourparlers de rachat avec Credit Suisse dans la tourmente

UBS serait en pourparlers de rachat avec Credit Suisse dans la tourmente

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La plus grande banque suisse, UBS, serait sur le point de conclure un accord pour reprendre son rival en difficulté, le Credit Suisse, une décision qui pourrait apaiser les craintes croissantes que les turbulences du géant bancaire européen ne se répercutent sur l’économie mondiale.

Les conseils d’administration des deux plus grandes banques suisses se sont réunis ce week-end et sont sur le point de conclure un accord de fusion qui pourrait être conclu dès dimanche, selon le Wall Street Journal. Les régulateurs ont proposé d’autoriser les banques à renoncer aux votes des actionnaires pour accélérer la transaction, a rapporté le Journal.

Les discussions sont le dernier développement en plus d’une semaine de tumulte et de craintes quant à la résilience du système financier mondial après l’effondrement choquant de la Silicon Valley Bank et les actions ultérieures de Wall Street et des régulateurs pour consolider les principales institutions financières.

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Les principaux régulateurs des banques aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Suisse envisagent également la structure juridique d’un accord, alors qu’UBS recherche des concessions, y compris une forme d’accord gouvernemental pour couvrir les futurs frais de justice, selon le Financial Times. Les actions du Credit Suisse ont bondi de 7% dans les échanges après les heures de fermeture.

Ce qu’il faut savoir sur la crise du Credit Suisse et son impact mondial

Credit Suisse et UBS ont refusé de commenter. La Banque nationale suisse et la Réserve fédérale américaine n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

La Deutsche Bank allemande regarde également si elle pourrait acquérir certaines activités du Credit Suisse, selon un Reportage de Bloomberg News.

Une prise de contrôle pourrait limiter les craintes que les turbulences du Credit Suisse et de plusieurs institutions financières en difficulté aux États-Unis ne créent une contagion bancaire, similaire aux événements de la crise financière de 2008. Même après les actions des gouvernements et des institutions financières cette semaine, le marché boursier a montré une inquiétude persistante que le tumulte du secteur bancaire ne se soit pas calmé. Pourtant, les experts affirment que le système financier semble reposer sur des bases solides et que la volatilité du marché boursier pourrait refléter l’actualité plutôt qu’un signal d’une crise plus large.

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Les discussions font suite à une semaine de chaos pour le Credit Suisse. Jeudi, la banque centrale suisse a fourni à l’entreprise une bouée de sauvetage de 53,7 milliards de dollars, après que la banque a révélé des “faiblesses importantes” dans ses rapports financiers.

Mais les problèmes sous-jacents du Credit Suisse ont commencé bien avant les récents problèmes des banques aux États-Unis. La banque de 167 ans, qui servait à l’origine les ultra-riches, a connu des pertes financières, des problèmes de risque et de conformité et une violation de données critique. Le Credit Suisse a révélé en octobre qu’il avait subi d’importants retraits de clients et qu’en 2021, il avait subi des pertes importantes en raison de son exposition à l’effondrement d’Archegos Capital Management, basé à New York.

Les mouvements en Europe font suite à l’annonce jeudi que 11 des plus grandes banques des États-Unis déposeraient 30 milliards de dollars dans la First Republic Bank. Cette décision visait à renforcer la banque et à envoyer un signal sur la sécurité plus large du système financier américain. Pendant ce temps, la société mère de la Silicon Valley Bank a déposé vendredi son bilan en vertu du chapitre 11.

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