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Tuerie de masse à Ottawa : les liens familiaux au centre de l’enquête

Tuerie de masse à Ottawa : les liens familiaux au centre de l’enquête

La police doit encore faire « beaucoup de travail » pour comprendre les liens qui unissaient les membres de la famille d’origine sri-lankaise tuée mercredi soir à Ottawa et leur présumé assassin, logé sous le même toit. Mark Sutcliffe, maire de la capitale fédérale, a qualifié cette « tuerie de masse » de l’un des « incidents de violence les plus choquants de l’histoire » d’Ottawa.

Eric Stubbs, chef du Service de police d’Ottawa (SPO), a déclaré que cet événement était la plus grande « tuerie de masse » des 30 dernières années. Il a ajouté qu’il s’agissait d’un acte de violence insensé perpétré contre des personnes totalement innocentes. Trish Ferguson, chef adjointe, a souligné que l’enquête était très difficile, complexe et active.

La police a été appelée dans une maison du quartier de Barrhaven juste avant 23h mercredi. Le père de famille, visiblement en détresse, criait et demandait à appeler le 911. Il a été transporté à l’hôpital dans un état grave mais stable.

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Un jeune homme de 19 ans, Febrio De-Zoysa, a rapidement été arrêté à l’arrivée des premiers secours. Il était une connaissance de la famille, ressortissant sri-lankais étudiant au Canada et logeant chez les victimes. Selon la police, il ne s’agit pas d’un « drame familial » car les crimes n’impliquent pas de partenaires intimes.

De-Zoysa a été inculpé de six chefs de meurtre au premier degré et d’une tentative de meurtre. La police a indiqué qu’il n’avait pas d’antécédents médicaux en matière de santé mentale et aurait utilisé un « objet tranchant » pour commettre les crimes.

La mère, Darshani Ekanyake, 35 ans, a été retrouvée morte dans la maison. Ses quatre enfants, dont le plus jeune avait seulement 2 mois et était né au Canada, ont également été tués. Un ami de la famille, Amarakoonmubiayanselan Ge Gamini Amarakoon, 40 ans, a également perdu la vie.

Un quartier sous le choc

Le matin suivant, de nombreuses traces de sang étaient encore visibles sur la porte d’une maison voisine et sur le trottoir, ce qui a choqué les voisins. Le maire Mark Sutcliffe a souligné que ce type d’événement était extrêmement rare à Ottawa, en particulier dans ce quartier résidentiel paisible.

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Des élus locaux et nationaux ont exprimé leurs condoléances aux proches de la famille. Des fleurs ont été déposées devant la maison des victimes et une vigile sera organisée au parc Palmadeo en hommage. M. Sutcliffe a également encouragé toute la ville d’Ottawa à observer un moment de silence en mémoire des victimes.

Ce reportage est soutenu par l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.

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