Comme le 30 avril et le 3 mai dernier, une centaine de personnes, au plus fort, ont à nouveau manifesté ce mardi 7 mai sur le campus de Grenoble “pour Gaza“. Le collectif UGA (Université Grenoble Alpes) pour Gaza entend ainsi dénoncer l’action militaire d’Israël dans l’enclave palestinienne mais cette fois-ci les slogans humanitaires ont été, un peu plus que vendredi, dépassés par des slogans politiques. “Vive la lutte du peuple palestinien“, “Palestine vivra, Palestine vaincra” et “Intifada maintenant” que l’on pouvait lire sur une pancarte, ne se placent en effet pas tout à fait sur le même plan que la dénonciation de la souffrance des gazaouis bombardés et déplacés.
NPA et LFI à l’affichage
Absents la dernière fois des représentants politiques se sont aussi montrés cette fois-ci avec des drapeaux et une prise de parole NPA et une prise de parole d’un candidat LFI au scrutin européen. Un symbole contesté a aussi fait son apparition lors de cette 3e manifestation : les mains ensanglantées rougies par de la peinture. Elles symbolisent évidemment le sang sur les mains ( sur les mains d’Israël pour les manifestants) mais aussi dans le cadre du conflit israélo-palestinien, le lynchage de deux réservistes de Tsahal par la foule palestinienne en 2 000 à Ramallah. “Bien évidemment on a conscience de ce double symboleexplique Yasmine, qui menait la manifestation ce mardi, mais qu’on ne revendique absolument pas. Ce symbole est utilisé par d’autres revendication, par exemple pour le climat. Il y a du sang qui coule à Gaza et c’est là le seul message que l’on veut passer“.
Le collectif UGA pour Gaza annonce une nouvelle assemblée générale lundi 13 mai sur le campus de Grenoble, avant de nouvelles manifestations.
Le sang sur les mains, symbole à double sens dans le conflit israélo-palestinien… © Radio France –
Laurent Gallien
2024-05-07 20:09:41
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