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Trois villes indiennes parmi les 10 les plus polluées au monde après Diwali

Trois villes indiennes parmi les 10 les plus polluées au monde après Diwali

Chaque année, l’Inde fait face à un problème de pollution atmosphérique alarmant, et la période de Diwali ne fait qu’aggraver la situation. Cette fête traditionnelle, caractérisée par l’utilisation de feux d’artifice et de lampes à huile, entraîne une augmentation significative des émissions de particules fines et de gaz toxiques. Dans cet article, nous nous pencherons sur les conséquences de cette célébration sur la qualité de l’air dans trois villes indiennes qui figurent parmi les 10 plus polluées au monde après Diwali.

NEW DELHI, 13 novembre (Reuters) – Deux villes indiennes ont rejoint New Delhi lundi pour figurer parmi les 10 villes les plus polluées du monde, avec une épaisse fumée dans l’air un jour après que les fêtards se sont déchaînés avec des pétards pour Diwali, la fête hindoue annuelle de lumière.

La capitale New Delhi a pris, comme souvent, la première place. Son indice de qualité de l’air (IQA) est de 407, ce qui le classe dans la catégorie “dangereuse”, selon le groupe suisse IQAir.

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La capitale financière Mumbai est arrivée sixième avec un IQA de 157, tandis que Calcutta, dans l’est, est septième avec un IQA de 154.

Un niveau d’IQA de 400 à 500 a un impact sur les personnes en bonne santé et est dangereux pour celles qui souffrent de maladies existantes, tandis qu’un niveau de 150 à 200 apporte un inconfort aux personnes souffrant d’asthme, de problèmes pulmonaires et cardiaques. Les niveaux de 0 à 50 sont considérés comme bons.

Une épaisse couche de smog avait commencé à circuler à New Delhi à partir de dimanche soir, envoyant son IQA à un niveau alarmant de 680 peu après minuit.

Chaque année, les autorités interdisent les pétards dans la capitale, mais ces interdictions semblent rarement appliquées.

Le député Saket Gokhale a publié une lettre sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, dans laquelle il demandait à la police locale des détails sur le nombre de cas d’utilisation de pétards et les mesures prises contre les auteurs.

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Le porte-parole de la police de Delhi n’a pas répondu à plusieurs appels de Reuters sollicitant des commentaires.

La qualité de l’air dans le nord de l’Inde se détériore chaque année à l’approche de l’hiver, lorsque l’air froid emprisonne les polluants provenant des véhicules, de l’industrie, de la poussière de construction et de la combustion des déchets agricoles.

Les autorités de New Delhi ont reporté une décision antérieure visant à restreindre l’utilisation des véhicules après qu’une brève période de pluie vendredi ait apporté un peu de répit après une semaine d’air toxique.

Le gouvernement local a déclaré qu’il prévoyait de maintenir l’interdiction des activités de construction et de maintenir les écoles fermées pour protéger la population de la pollution.

Reportage de Tanvi Mehta; Montage par Edwina Gibbs et Miral Fahmy

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