Parmi les essais de missiles qui ont alimenté les tensions figure l’essai du mois dernier du missile balistique intercontinental le plus avancé de Pyongyang, lorsque le missile a survolé la frontière “de facto” et a atterri près des eaux sud-coréennes, une première depuis la guerre de Corée.
Le représentant spécial américain pour la Corée du Nord, Sun Kim, s’est entretenu à Jakarta, en Indonésie, avec son homologue sud-coréen, Kim Gunn, et le responsable du ministère japonais des Affaires étrangères, Takehiro Funakoshi.
Comme les diplomates l’ont averti lors des pourparlers, Pyongyang est une menace pour la sécurité régionale.
“Nous évaluerons toutes les options, y compris les options de contre-attaque”, a déclaré Funakosi, chef du Bureau des affaires asiatiques et océaniennes du ministère japonais des Affaires étrangères.
Des pourparlers dans ce format ont déjà eu lieu à Tokyo et à Séoul cette année. La réunion à Jakarta s’est tenue à l’ambassade des États-Unis, dont Sun Kim est l’ambassadeur.
Les diplomates ont pris cet engagement après que leurs pays ont imposé des sanctions aux responsables et organisations nord-coréens pour punir le régime de Kim Jong-un pour la vague d’essais d’armes de Pyongyang.
Les essais de missiles de Pyongyang ont intensifié la coopération en matière de sécurité entre Washington, Séoul et Tokyo, a déclaré Funakosi.
“Nous exhortons la Corée du Nord à répondre sérieusement à nos appels au dialogue. Notre engagement envers la relation et la dénucléarisation restera inchangé”, a déclaré le diplomate japonais.
