“Tout le monde sait pourquoi la Russie n’apparaît pas”

L’envoyé spécial américain pour le climat John Kerry sur le sommet de l’OSCE sur le climat, les dommages environnementaux causés par la guerre en Ukraine, les discussions sérieuses avec la Chine et la sortie progressive de l’énergie nucléaire de l’Allemagne.

Vendredi, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a organisé à Vienne une conférence sur le climat, à laquelle vous avez participé en tant qu’envoyé spécial du président Joe Biden pour la protection du climat. Il n’y a pas eu de décisions concrètes. Donc pas d’effet non plus ?

Oui, la réunion a été importante et efficace. Parce que 57 nations se sont réunies sur ce sujet, couvrant une si grande partie du monde et toutes profondément préoccupées par la crise climatique en tant que menace pour la sécurité. J’ai également rencontré le groupe des cinq pays d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan ; ndlr). Que ces pays sans littoral se soient unis à nous est vraiment important. Nous avons parlé de la façon d’agir plus rapidement, de ce dont ils ont besoin, comment voir la crise comme une opportunité. Ce n’était pas le genre de réunion dont on sortait avec des annonces grandioses et révolutionnaires. Mais sur le plan pratique, beaucoup ont trouvé utile de parler de la façon d’aller de l’avant, de ce que nous pouvons faire pour nous améliorer, où obtenir une aide technique ou financière.