2024-01-14 14:21:43
L’organisme chargé de la gestion des prisons a confirmé la libération de tous les otages pris dans les prisons à l’exception d’un d’entre eux, décédé dans une fusillade. Il y a une semaine, plusieurs prisons équatoriennes ont été le théâtre d’émeutes en représailles à la politique musclée du gouvernement Noboa contre les groupes criminels.
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Tous les gardiens et fonctionnaires de prison retenus en otages par des prisonniers dans les prisons équatoriennes ont été libérés dans la nuit de samedi à dimanche, selon le SNAI, l’agence étatique en charge des prisons, qui avait précédemment indiqué que 136 personnes avaient été détenues.
“Les protocoles de sécurité et le travail conjoint avec la Police nationale et les Forces armées ont abouti à la libération de tous (…) qui étaient détenus dans les différents Centres de privation de liberté (CPL) du pays”, a indiqué le SNAI dans un communiqué. . .
Le président équatorien Daniel Noboa, qui a dû faire face la semaine dernière aux assauts des gangs de drogue, a confirmé la libération du personnel détenu dans les prisons de sept provinces du pays qui s’étendent de la frontière avec la Colombie (au nord) à celle du Pérou (au sud). ).
Le président a exprimé ses félicitations à la force publique et à ses ministres du Gouvernement et de la Défense “pour avoir obtenu la libération” du personnel pénitentiaire sur le réseau social X.
Félicitations au travail patriotique, professionnel et courageux des Forces Armées, de la Police Nationale et du SNAI sous la direction du ministre @Palencia3Monica et Gian Carlo Loffredo pour avoir obtenu la libération de l’organisme de sécurité et de surveillance de la prison et du personnel…
– Daniel Noboa Azin (@DanielNoboaOk) 14 janvier 2024
Dans un précédent bilan, le SNAI avait indiqué que 133 gardiens et trois employés administratifs étaient toujours détenus après la libération samedi de 41 personnes (24 gardiens et 17 fonctionnaires) dans le cadre d’efforts auxquels l’Église catholique a collaboré.
D’autres libérations ont également eu lieu auparavant. Jeudi, l’administration pénitentiaire avait enregistré 178 otages.
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Une vingtaine d’organisations sèment la terreur et imposent leur pouvoir violent depuis les prisons, en représailles à la politique ferme du gouvernement Noboa pour affronter ces groupes, dans un pays qui, jusqu’il y a quelques années, était considéré comme paisible.
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