Tourisme communautaire au Brésil

EIl termine ses études universitaires, vit de nombreuses années à Rio de Janeiro et est invité au Portugal et au Canada. Néanmoins, André Santos Dias vit aujourd’hui exactement là où il est né, le plus jeune des huit fils d’un pêcheur : à quelques pas de la mer, en diagonale en face de l’église du village de Santo Antonio, sur la propriété de ses parents. Ici, avec son frère, il a transformé à la main l’ancienne poissonnerie en maison d’hôtes.

Les gens de la mer, dit-on sur la côte brésilienne, ne se sentent jamais vraiment chez eux sur terre. André n’a jamais été pêcheur à plein temps, mais quiconque voit l’homme nerveux marcher pieds nus sur la plage sans fin de la pointe sud de l’île d’Atalaia, où la mer et le sable semblent se confondre à l’horizon, peut deviner ce que cela peut signifier. . Et quiconque accompagne l’homme de 44 ans lorsqu’il attire les crabes orange vif d’Aratu sur sa canne à pêche dans la forêt de mangrove avec un sifflet spécial aura immédiatement envie d’apprendre de lui.