Vers la fin de la deuxième étape du Tour de France de cette année, les coureurs parcourront un tronçon spectaculaire de 18 kilomètres au Danemark. Un étirement dont tout le monde parle et qui peut avoir des conséquences majeures.
– Il peut faire exploser tout le terrain en lambeaux, raconte Mads Kaggestad, commentateur à vélo de TV 2, à Dagbladet.
“S’il n’y a qu’un peu de vent, ce sera le chaos total”, écrit le magazine cycliste néerlandais En maillot de leader.
“Il peut y avoir une panique totale sur le terrain”, écrit le magazine vélo Route.cc.
– Peut perdre beaucoup de temps
Le tronçon de route s’appelle le Great Belt Link, une liaison routière de 18 kilomètres de long qui se compose de deux ponts et d’un tunnel, entre Nyborg sur Funen et Halskov sur Zealand au Danemark.
Le tronçon arrive vers la fin de ce qui est une étape longue de 200 kilomètres. Mais cela ne signifie pas que la scène sera ennuyeuse pour les téléspectateurs.
– Il y a aussi du vent le long de la côte là-bas, donc ça peut être une étape qui peut faire une grande différence. Nous avons déjà vu comment le vent se déchire et se débat dans le champ. Il peut y avoir des coureurs agrégés qui peuvent faire les choses en grand et beaucoup qui peuvent perdre beaucoup de temps, dit Kaggestad.
– C’est difficile de rouler dans un tel vent ?
– Je dirais que c’est probablement aussi difficile que de monter une montagne à vélo. Mais dans les montagnes, vous évitez la lutte de position, dit Kaggestad et explique :
– Il faut être un peu impitoyable pour pouvoir prendre la position qu’il faut pour ne pas s’envoler dans le vent de travers. Et tout le monde est un peu impitoyable, donc tout le monde est sur le fil du rasoir en termes de sécurité.
– Ambiance pas conviviale
L’expert estime que de nombreux coureurs sont anxieux avant l’étape.
– C’est garanti d’être renversé sur scène et il faut être incroyablement dur mentalement avant une telle étape. Il ne faut pas dévier d’un pouce sur le terrain, car il n’y a pas beaucoup d’ambiance conviviale sur une telle scène. Ce n’est pas le cas, déclare Kaggestad.
Pour les fans de cyclisme norvégiens, cependant, la deuxième étape peut être très excitante. Kaggestad pense que cela peut convenir à plusieurs Norvégiens, et en particulier à Alexander Kristoff.
– Un champ réduit et une bataille dans le vent de travers devraient très bien convenir à Kristoff. Il y a des raisons d’espérer un vainqueur d’étape norvégien déjà au deuxième tour, estime Kaggestad.
Le Tour de France démarre cette année pour la première fois au Danemark le 1er juillet. L’étape sur la connexion du Great Belt aura lieu le 2 juillet.
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