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Titre : “Une course poursuite dangereuse et des conséquences à assumer”

Titre : “Une course poursuite dangereuse et des conséquences à assumer”

Du renfort pour l’arrêter

“J’ai l’impression qu’il a tout fait pour se faire contrôler. Au lieu de faire son mea culpa, il a joué le tout pour le tout” déclare la procureure du roi.

Aux alentours de 1 h 30 du matin, la police remarque qu’un véhicule roule à vive allure, avec un feu arrière défectueux. Les forces de l’ordre se lancent à sa poursuite pour l’arrêter, mais malgré les gyrophares et la sirène, le conducteur accélère. Étant donné le comportement dangereux du prévenu, une deuxième équipe est mobilisée. “L’homme emprunte la chaussée de Tournai en direction de Leuze, à une vitesse de 160 km/h au lieu de 50 km/h. Les inspecteurs de Leuze sont appelés en renfort. Ils dressent un barrage au niveau de la prison. Une policière sort d’une voiture et manque d’être renversée. Monsieur fonce délibérément sur plusieurs fourgons de police. Il freine à plusieurs reprises pour tenter de provoquer une collision avec les forces de l’ordre. La course-poursuite prend fin à 2 h 09, ce qui est assez long. L’individu perd le contrôle de sa voiture à cause d’un poteau. Nous pouvons être soulagés qu’il n’y ait eu aucune victime” déclare l’avocate des cinq parties civiles, étonnée par le manque de remise en question.

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Les habitants de cette rue wallonne partagent leur inquiétude : “Il finira par y avoir un drame”.

Il tente d’obtenir son permis

“Au-delà de la peine encourue, vous rendez-vous compte de ce que vous allez devoir payer ?” interroge la présidente. “Quelle est votre situation un an et demi plus tard ?”. L’intéressé répond : “J’essaie de me remettre sur le droit chemin. Je passe mon permis. J’ai travaillé”.

Le ministère public interroge le jeune adulte sur sa conduite. “Depuis les faits, je n’ai plus conduit.” Pourtant, en octobre 2022, il a été contrôlé à nouveau, cette fois à moto, toujours sans permis. La procureure requiert une peine de deux ans de prison, ainsi qu’une amende sévère. La défense demande une peine de travail. Le jugement sera rendu le 2 octobre.

Couac au palais de justice de Mons : “Il y a un problème, ce n’est pas mon client”.

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