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Title: The Stagnant Economy in Gaza: A Consequence of Israel’s Blockade

Title: The Stagnant Economy in Gaza: A Consequence of Israel’s Blockade

Depuis 2005, la bande de Gaza est soumise à un blocus par Israël, qui est devenu permanent en 2007. Cette situation a entraîné une stagnation économique dans la région depuis cinq ans. Les restrictions imposées par Israël sont justifiées par la nécessité de garantir la sécurité de sa population. Suite à l’attaque du Hamas en octobre, Israël a annoncé un blocus total, empêchant l’entrée de nourriture, de médicaments, d’essence et d’eau dans la bande de Gaza. Cette enclave, qualifiée de “prison à ciel ouvert” par Human Rights Watch, compte 2,3 millions d’habitants et dépend désormais de l’aide humanitaire acheminée par le terminal de Rafah, le seul passage non contrôlé par Israël.

Avant les attaques, la situation économique était déjà critique à Gaza. La population compte près de la moitié de jeunes de moins de 18 ans et le taux de chômage des jeunes diplômés dépasse les 50%. Le revenu par habitant à Gaza équivaut à la moitié de celui en Cisjordanie. Les secteurs prioritaires pour le développement économique sont les services, l’agriculture, l’industrie et la construction, mais les taux de chômage restent élevés, particulièrement dans le secteur privé.

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Malgré ces difficultés, l’économie palestinienne a réussi à créer de la richesse, avec une croissance de 3,9% en 2022. Toutefois, la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine et les attaques du Hamas ont aggravé une situation déjà alarmante. En 2023, les agences de l’ONU estiment que 58% des Gazaouis ont besoin d’une aide humanitaire et que 29% des ménages vivent dans des conditions extrêmes ou catastrophiques, contre 10% en 2022. En un an, de nombreux foyers sont tombés dans la pauvreté.

En dépit de ces difficultés, Israël et les Palestiniens entretiennent des liens économiques fragiles. Les exportations palestiniennes sont destinées à 80% à Israël et 60% des importations proviennent d’Israël. De plus, l’économie palestinienne repose sur les transferts de fonds des non-résidents d’Israël. Ces transferts ont connu une augmentation significative au cours des dernières années.

Néanmoins, les échanges commerciaux entre Gaza et Israël sont strictement contrôlés. Les échanges ont diminué, passant de 23% du total du commerce palestinien avant 2006 à moins de 12% en 2023. Israël applique des taxes douanières et prélève des recettes fiscales palestiniennes. Ces taxes représentent plus de la moitié du budget de l’Autorité palestinienne.

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La guerre menée par Israël contre le Hamas a aggravé la situation économique. Les projections indiquent une baisse de 3% du PIB de la Palestine en 2023 par rapport à l’année précédente, avec une diminution du revenu par habitant et une augmentation des taux de pauvreté. Les réformes sont nécessaires dans les territoires, mais l’Autorité palestinienne ne peut y parvenir seule. Le soutien des donateurs et la coopération d’Israël sont indispensables pour assainir les finances et renforcer l’économie palestinienne.

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