Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de pays musulmans pour protester contre la frappe contre un hôpital à Gaza qui a entraîné la mort d’au moins 500 personnes. Le Hamas a attribué cette frappe à l’armée israélienne, tandis que celle-ci a accusé le groupe palestinien Djihad islamique d’en être responsable. Ce dernier a nié ces accusations. Les manifestations ont eu lieu de nuit, de Sanaa à Tunis, en passant par Koweït City, Istanbul et Téhéran. À Beyrouth, les manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade américaine, où un incendie s’est déclaré à l’entrée du bâtiment. Des pierres ont été lancées et un drapeau palestinien a été planté sur le mur d’enceinte. Les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Le Hezbollah avait appelé à une journée de colère, dénonçant un massacre et un crime brutal. Des centaines de manifestants se sont également rassemblés devant l’ambassade de France à Beyrouth, en brandissant des drapeaux palestiniens et en lançant des pierres contre l’entrée principale. Le Premier ministre libanais intérimaire a déclaré une journée de deuil national. En Cisjordanie occupée, des milliers de Palestiniens ont manifesté en solidarité avec les victimes de Gaza. Des heurts ont éclaté à Ramallah entre des manifestants réclamant le départ du président de l’Autorité palestinienne et ses forces de sécurité. En Turquie, le président Erdogan a appelé à l’arrêt de cette violence et a accusé les Israéliens. Des manifestations ont eu lieu devant le consulat israélien à Istanbul et l’ambassade israélienne à Ankara. En Iran, de nombreux manifestants sont sortis dans les rues de Téhéran et de Qom, en scandant des slogans anti-Israël et anti-Amérique. Des rassemblements ont également eu lieu devant les ambassades de France et de Grande-Bretagne à Téhéran. La Mauritanie a décrété trois jours de deuil national et a appelé la communauté internationale à mettre fin à ce qu’elle qualifie de génocide. Au Yémen, une grande manifestation a eu lieu à Sanaa, avec des manifestants brandissant des drapeaux palestiniens et exprimant leur opposition à Israël. En Jordanie, une foule importante a occupé les rues à Amman, où le sommet quadripartite entre le président américain Joe Biden et les dirigeants de la Jordanie, de l’Égypte et de l’Autorité palestinienne était prévu. Ce sommet a été reporté après la frappe d’un hôpital à Gaza.
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