Trois ans de vie à deux, des hauts et des bas et une soirée arrosée, celle de trop. Ce lundi 3 octobre, un Mondelangeois a dû s’expliquer devant le tribunal judiciaire à propos de son comportement violent envers sa compagne, le 30 juin dernier.
L’animation estivale thionvilloise Rive en fête bat alors son plein. Les amoureux font la connaissance d’un couple avec lequel ils enchaînent les verres. À leur retour dans l’appartement de la plaignante, après une dernière rasade en ville, une dispute éclate. Le quadragénaire tire les cheveux de la victime qui prétend que ce dernier a tenté de l’étouffer avec un coussin. Dans la procédure ne figure aucune plainte sur ces faits.
« J’ai un passé judiciaire, elle me provoquait »
« Vous reconnaissez que vous entreteniez avec elle une relation toxique ? », interroge la présidente Marie-Cécile Dupuy. « Oui », répond l’intéressé, lequel pointe l’attitude de son ex qui a continué à le contacter. « J’ai un passé judiciaire, elle me provoquait. Et ce 30 juin, j’ai eu un trou noir. On avait consommé la même chose tous les deux », soit 0,4 mg/l d’alcool dans le sang du mis en cause.
Ce passé judiciaire, la représentante du ministère public n’a pas manqué de le rappeler. Soit deux mentions de violences envers deux de ses ex, et une envers la plaignante, un vol avec violence. « Peu importe la compagne, à chaque fois, il ne peut pas expliquer ses violences, l’alcool constituant une circonstance aggravante. »
L’heure des comptes a sonné au prononcé du délibéré : douze mois de prison dont sept avec sursis probatoire courant sur deux ans, auxquels s’additionnent les obligations de soins (alcool, stupéfiants et psychologiques) et l’interdiction d’entrer en contact avec la Thionvilloise et de porter une arme pendant deux ans. La peine ferme pourra être aménagée au moyen d’un bracelet électronique.
