Thionville. Les Thionvillois de Fire Wolves veulent mettre le feu

Ils sont cinq : Stéphane à la batterie, François à la basse, Marvin et Maxime aux guitares et Lila au chant. Tous sont originaires de Thionville. « Avec Stéphane, on se connaît depuis toujours », pouffe Maxime. « Normal, on est frères », s’esclaffe le cadet.

« On a commencé à trois il y a 3 ans avec Lila. Pour finir à cinq aujourd’hui donc, sous le nom Fire Wolves », poursuit Stéphane, étudiant en droit. Lila est prof des écoles, Marvin travaille chez PSA, François est diététicien et Maxime est en huitième année de médecine.

C’est d’ailleurs lui qui soigne textes et musiques du groupe, « du rock influencé par des groupes comme Scorpions, Bon Jovi ou encore The Darkness. C’est sûr, on entend les guitares », s’amuse le futur toubib, qui lâcherait sans la moindre hésitation son stéthoscope contre une carrière dans la musique. « C’est un rêve de gosse. »

Un album enregistré à Namur

Tout récemment, cet autre club des cinq a pendant deux semaines enregistré son premier album, intitulé Au-delà de la tempête et pas n’importe où, au Noise Factory Studio, à Namur. Une douzaine de chansons, dont quelques ballades, comme au bon vieux temps des groupes de hard. Si les compositions sont encore majoritairement signées Maxime, « tout le monde met sa patte dessus », assure-t-il.

Fort de cette galette, le groupe espère dénicher plus de dates de concerts. Car la scène, c’est sa raison d’être. « Nous serons le 16 septembre à Guénange, le 21 octobre à Mondelange et le 24 novembre à Marbache. » Soit le rythme d’un concert par mois.

« Il y a encore un public pour le rock »

« C’est pas évident de concilier études et musique », concèdent en chœur les deux frangins. « Mais on y croit, il y a encore un public pour le rock, ça touche tellement de générations, d’époques. » Et, quoi qu’on en dise, on n’a encore jamais trouvé mieux pour battre du pied.