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Thionville. Futurs bus électriques : l’addition flambe

Thionville. Futurs bus électriques : l’addition flambe

L’avertissement avait été lancé encore l’an dernier par l’argentier actuel du syndicat qui gère le réseau de bus nord mosellan. Pierre Tacconi vient de réitérer la mise en garde ce mercredi 1est mars, lors du dernier comité syndical du Smitu (Syndicat mixte des transports urbains Thionville-Fensch).

Sauf à imaginer un doublement des cotisations des communautés d’agglomération Porte de France-Thionville et du Val de Fensch, adossé à celui des communes dites isolées, le projet de BHNS (bus à haut niveau de service) ne tiendra pas dans sa configuration actuelle. Parce que le Smitu ne dégage pas assez d’excédents, « les conditions de déblocage du prêt de contrat de financement de la banque européenne d’investissement ne sont aujourd’hui pas remplies », confirme le vice-président en charge des finances.

Six millions de plus par an jusqu’en 2031

Si la volonté politique est de penser à renverser la vapeur, les collectivités vont donc devoir mettre la main au porte-monnaie pour imaginer finaliser ce projet pensé en 2017, et qui s’élève à ce jour à plus de 215 millions d’euros.

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Dans quelles proportions ? En injectant encore 6 millions de plus par an aux 5,6 millions déjà collectés annuellement, répartis à la louche à environ 2,5 millions pour les deux communautés d’agglo, et environ 1 million du côté des communes isolées, et ce jusqu’en 2031. Un doublement général de mise, qui risque de faire tousser, mais nécessaire pour concrétiser le projet Citézen en l’état.

Une chose est certaine : les chantiers des deux ouvrages d’art, le pont enjambant la Moselle et celui qui reliera la zone Cormontaigne et la gare , sont déjà avancés. Et l’achat des futurs bus électriques est budgétisé, à hauteur de 2,1 millions d’euros pour 7 véhicules en 2023. « Deux options se présentent alors, a tranché le président Roger Schreiber. Soit on continue comme prévu, avec les 6 millions de plus à ajouter par an, soit on décide de « phaser » le projet et on termine tout de même les réalisations en cours. La question qui demeure est de savoir si l’on veut de ce projet global ou pas. » Une question qui sera tranchée lors du prochain comité syndical.

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