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Thérapie HER2Low du cancer du sein : vers le remboursement d’un anticorps monoclonal

Thérapie HER2Low du cancer du sein : vers le remboursement d’un anticorps monoclonal

2023-09-20 10:53:01

Les questions parlementaires de l’hon. Sportiello et l’hon. Malavasi attire l’attention sur un problème qui nécessite une solution rapide. Le cancer du sein métastatique HER2Low touche environ 30 000 femmes en Italie

L’année dernière, lors de la présentation des données sur leanticorps monoclonal conjugué trastuzumab déruxtécan (nom commercial : Enhertu) contre le HER2Cancer du sein métastatique faiblel’ensemble du public des oncologues a explosé dans un rugissement que les personnes présentes n’oublieront guère et qui démontrait avant tout l’enthousiasme pour un traitementun aspect crucial dans la lutte contre le cancer au pis. Néanmoins, un an plus tard, ce résultat considéré comme une étape importante dans l’oncologie moderne a du mal à se traduire dans la pratique clinique. Deux questions parlementaires récentes le confirment axée précisément sur le remboursement des traitements des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique.

Soutenu respectivement parL’honorable Sportiello (M5S) et l’hon. Malavasi (PD)les deux questions présentées à la Chambre des députés la semaine dernière portent sur le trastuzumab déruxtécan, un anticorps monoclonal conjugué à un agent chimiothérapeutique qui, comparé à d’autres médicaments utilisés pour le traitement du cancer du sein métastatique, a obtenu des résultats particulièrement significatifs. Pour les formes HER2+ et HER2Lowdont il a parlé dans une interview au journal Sperimentazioniclinihe.it le professeur. Paolo Tarantino, chercheur au Dana-Farber Cancer Institute et à la Harvard Medical School de Boston, ainsi qu’oncologue à l’Institut européen d’oncologie (IEO) de Milan, qui était à Chicago l’année dernière pour participer à la présentation du médicament résultats.

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Les anticorps conjugués tels que le trastuzumab deruxtecan étaient les « grands protagonistes » de cette édition du congrès de l’ASCO et, par conséquent, l’attente d’une extension de leur utilisation à la pratique clinique était forte. Malheureusement, comme le rappellent les questions parlementaires évoquées ci-dessus, il existe « de manière incompréhensible deux procédures différentes actives pour le remboursement du même médicament ».

Le trastuzumab deruxtecan a déjà été approuvé par l’Agence italienne des médicaments (AIFA) pour le traitement du cancer du sein métastatique HER2+, c’est-à-dire une forme dans laquelle la présence de copies multiples du gène HER2 détermine une expression élevée de la protéine du même nom, rendant les cellules tumorales plus agressives. HER2 exerce une fonction fondamentale pour la croissance et la prolifération de la tumeur et les résultats de l’étude de phase III Destiny-Breast04 présentés l’année dernière à Chicago ont clairement montré les avantages du trastuzumab déruxtécan également contre Cancer du sein métastatique HER2Low qui, rien qu’en Italie, touche environ 30 000 femmes.

Ces patientes attendent depuis très longtemps la possibilité d’un traitement par trastuzumab deruxtecan, approuvé par l’AIFA non seulement pour le traitement du cancer du sein métastatique HER2+ mais aussi pour les formes HER2Low, mais pour lequel le processus de remboursement n’a été conclu que pour HER2+, laissant ainsi les femmes concernées par HER2Low suspendues jusqu’à la fin du nouveau processus, qui devrait intervenir au plus tôt en février 2024.

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Sportiello et Malvasi se tournent vers le ministère de la Santé pour demander quelles sont les “raisons qui permettent de coexister deux procédures d’approbation pour la même pathologie qui différencient les patients concernés en fonction de la présence faible ou élevée de la protéine HER2” et quelles sont les initiatives pour être entreprises pour combler cette lacune thérapeutique.

La société pharmaceutique qui produit le médicament est la même et le type de cancer est le même, la seule distinction concerne la concentration de protéine HER2 dans le sang. Un autre élément de discussion vient du fait que – comme indiqué dans la question parlementaire de Malvasi – “dans le cas de HER2+ et en attente de remboursement, une utilisation compassionnelle a été envisagée, alors que pour HER2Low, cette possibilité n’a pas été envisagée par l’entreprise pharmaceutique”. Il est donc nécessaire que les politiques soient sensibles à un tel problème en agissant pour garantir que toutes les patientes aient les mêmes délais d’accès au médicament, évitant ainsi que celles qui souffrent d’un cancer du sein métastatique HER2Low doivent attendre plus longtemps pour accéder au traitement, alors qu’il est On sait que le temps est l’élément auquel les patients atteints de cancer doivent faire face.

Parallèlement, une étude surJournal européen de génétique humaine menée par des oncologues de l’Institut européen d’oncologie (IEO) sur une forme rare et agressive de cancer du sein – appelée métaplasique – établit pour la première fois un llien entre la pathologie et les mutations du gène BRCA1, devenu “célèbre” depuis que l’actrice Angelina Jolie et, plus récemment, le mannequin Bianca Balti ont déclaré avoir des mutations liées à celui-ci. Les informations sur le cancer du sein métaplasique sont particulièrement rares, même si certaines publications ont fait soupçonner que des mutations du gène BRCA1 pourraient être impliquées dans son évolution pathogénétique. Les chercheurs milanais ont donc réexaminé toutes les patientes atteintes d’un cancer du sein qui avaient subi un test génétique pour rechercher des mutations dans les gènes BRCA1 et 2, découvrant qu’un pourcentage élevé des tumeurs métaplasiques diagnostiquées sont héréditaires : en effet, environ 65 % des les patients atteints de cette tumeur présentent une mutation germinale pathogène. Dans 86,7 % des cas, ce variant est associé au gène BRCA1. Il convient de noter qu’il s’agit d’un résultat obtenu sur une série de patients hautement sélectionnés et que des enquêtes de population plus larges seront nécessaires mais ce qui a été observé pourrait représenter un point de départ solide pour le développement de futures opportunités thérapeutiques.

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Une belle preuve que la recherche ne dort jamais et qu’il ne faut pas cesser de travailler pour que les résultats qu’elle promeut fassent partie intégrante des protocoles de prise en charge des patients.



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