Le Royaume-Uni entre dans une longue année électorale. Dimanche, la conférence du Parti conservateur s’est ouverte pour quatre jours à Liverpool, une semaine avant celle du Parti travailliste, qui se déroulera à Manchester. Ces deux habituels points d’orgue de la politique britannique marquent cette année le lancement d’un véritable marathon: le scrutin législatif doit être organisé d’ici à janvier 2025 au plus tard, mais aura lieu très probablement dès l’automne 2024 afin d’éviter une campagne pendant la période de Noël.
Avec sa cravate bleue, sa chemise blanche impeccable et son sourire Colgate, Rishi Sunak a plus que jamais des airs de premier de la classe, affichant un enthousiasme un peu artificiel et mécanique. La vérité est pourtant qu’il aborde cette séquence le dos au mur. Les sondages donnent en moyenne 27% aux conservateurs et 45% aux travaillistes, un niveau relativement stable depuis un an. Si cela se confirmait lors des élections, le premier ministre britannique subirait une défaite historique, après 14 années de pouvoir des conservateurs.
Cet article vous intéresse?
Ne manquez aucun de nos contenus publiés quotidiennement – abonnez-vous dès maintenant à partir de 9.-CHF le premier mois pour accéder à tous nos articles, dossiers et analyses.
CONSULTER LES OFFRES
Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:
- Consultez tous les contenus en illimité sur le site et l’application mobile
- Accédez à l’édition papier en version numérique avant 7 heures du matin
- Bénéficiez de privilèges exclusifs réservés aux abonnés
- Accédez aux archives
Déjà abonné(e) ?
Se connecter