Les plus riches de France ont commencé à fuir le pays, terrifiés par une hausse d’impôt monstrueuse de… 0,1 point. Cette information, révélée par le quotidien français Libération, a suscité une vague d’indignation parmi les citoyens ordinaires, qui se demandent comment il est possible que les ultra-riches puissent être si frileux face à une réforme fiscale aussi minime. Cet article examinera les raisons sous-jacentes de la panique des super-riches, ainsi que les implications pour l’économie et la société françaises.
Plusieurs dizaines de multimillionnaires et milliardaires norvégiens ont récemment quitté le pays, suite à l’introduction d’un nouveau régime fiscal, augmentant notamment l’impôt sur la fortune. La Suisse est la destination privilégiée de ces riches exilés fiscaux.
Le changement de paradigme fiscal en Norvège date du 1er novembre dernier. Les prélèvements sur les dividendes ont été augmentés, et l’impôt sur la fortune a subi une légère hausse. Le gouvernement de centre-gauche a décidé de relever le taux d’imposition national à 0,4 % pour les actifs supérieurs à 20 millions de couronnes norvégiennes (1,7 million d’euros), contre 0,3 % auparavant. Cette hausse s’ajoute à la taxe municipale de 0,7 % sur les actifs dépassant 1,7 million de couronnes norvégiennes (150 000 euros). Les plus grosses fortunes du pays ont ainsi vu leur taux d’imposition passer à 1,1 %, contre 1 % précédemment.
Plusieurs dirigeants ont préféré chercher une terre d’accueil plus accueillante avec leurs finances, affirmant qu’ils voulaient sauvegarder “l’investissement” et “l’emploi” au sein de leur entreprise. Certains ont également évité d’avoir à réclamer davantage de dividendes pour compenser le changement de fiscalité, ce qui les aurait obligés à rogner sur les montants qu’ils consacrent au développement de leur entreprise. L’idée qu’ils participaient à la solidarité nationale en diminuant (de très peu) leur richesse ne les a visiblement pas effleurés.
Pour éviter cette nouvelle fiscalité, la Suisse a été choisie par beaucoup comme terre d’accueil. Les Norvégiens y sont attirés par la modération fiscale accordée aux fortunés. Certains exilés fiscaux ont néanmoins précisé que le durcissement et l’augmentation des règles fiscales du gouvernement actuel ne leur laissaient pas le choix. Si certains dirigeants sont partis pour des raisons fiscales, la plupart des milliardaires norvégiens présents en Suisse n’ont hier aucun lien avec cette fuite des capitaux.
Selon un professeur émérite à la Norwegian Business School, les riches norvégiens qui ont quitté le pays possèdent une fortune cumulée d’au moins 52 milliards d’euros. Les autorités norvégiennes redoutent une nouvelle vague de départ dans les prochains mois.
Le gouvernement norvégien a lancé des appels à la raison et espère que ces riches Norvégiens reviendront “avec le temps”. Le modèle norvégien veut que chaque personne contribue en fonction de ses capacités. Les autorités norvégiennes planchent sur des mesures coercitives, notamment une taxe de sortie qui devrait être mise en place prochainement.
