En d’autres termes, pour garantir la paix dans notre société, l’une des conditions essentielles est la stabilité politique, ainsi qu’une armée républicaine. Nous pensons que le Président de la République Macky Sall a priorisé la question sécuritaire en renonçant à une candidature à laquelle il avait droit, montrant ainsi le respect de la parole donnée et sa vertu majeure.
Certaines personnes prédisent le chaos, mais elles ignorent les réalités géopolitiques, notamment dans le contexte sous-régional. C’est à ce niveau que se distinguent un chef d’État des opposants qui ne perçoivent même pas certaines menaces.
La menace est bien présente. Tous les pays voisins du Sénégal sont touchés par une grave crise institutionnelle. Comme le rapporte le journal Marianne dans son édition du 24 juillet 2023, “le Mali, puis le Burkina Faso et la Guinée-Conakry, et maintenant le Niger, ont sombré durablement dans des coups d’État militaires, et les groupes armés se réclamant du djihad gagnent toujours plus de territoires. Le salafisme, qui a envahi tous les pays limitrophes, frappe désormais aux portes du Sénégal”.
Pourtant, le “pays de la Teranga” (hospitalité en wolof) a longtemps cru être à l’abri de ce type d’intrusion, notamment en raison de la puissance de ses confréries soufies. Cependant, selon l’auteur de l’article, des islamistes intéressés par les ressources du pays sont désormais à l’œuvre, dans l’ombre de l’opposant au Président.
Le Président Macky Sall a souligné cette menace lors de son discours du 3 juillet 2023. Malheureusement, beaucoup ont surtout retenu sa déclaration de non-candidature. Face à ces actes inadmissibles de violence, l’État est resté debout et le peuple sénégalais, attaché à son vivre-ensemble, a refusé de tomber dans le piège de cette machination insurrectionnelle qui visait à s’emparer du pouvoir par la violence et à détruire notre modèle de société.
Il est clair que le Président a priorisé la stabilité du pays et évité de le plonger dans une situation chaotique, qui aurait pu justifier des tentatives inconstitutionnelles.
Malheureusement, beaucoup ne voient pas ces menaces et les considèrent comme de la politique politicienne. La vérité est que presque tous les pays de la sous-région connaissent des crises institutionnelles, une rupture de l’ordre constitutionnel qui fait reculer les pays de dix, voire vingt ans. De plus, le G5 Sahel est presque décimé, avec quatre pays attaqués sur cinq.
Il est donc exigé une plus grande vigilance et intelligence de la part des hommes politiques sénégalais dans leur action politique. Plutôt que de toujours haranguer, il faudrait également conscientiser les masses qui peuvent réagir instantanément et de manière inintelligente, ignorant les réelles conséquences.
Il est essentiel de mieux comprendre et de prioriser les questions de sécurité. Lors du sommet Russie-Afrique, le Président du Sénégal, Macky Sall, a à nouveau évoqué ces questions et a exprimé la voix de l’Afrique qui doit être unie pour lutter contre la menace terroriste et autres menaces similaires.
En conclusion, nous nous joignons au Président Macky Sall pour féliciter l’armée sénégalaise et les forces de défense et de sécurité. Elles restent patriotes, responsables et attachées à la République. Nous devons continuer à les saluer avec respect.
