La réunion du Comité de sécurité nationale (NSC) a récemment eu lieu au Pakistan, dans un contexte de tensions croissantes avec l’Inde. Les décisions prises lors de cette réunion sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la sécurité nationale du pays dans les prochains jours. Les experts locaux s’attendent à ce que les quatre à cinq prochains jours soient cruciaux pour la situation géopolitique de la région, et suivront attentivement l’évolution de la situation. Dans cet article, nous examinons les enjeux clés de la réunion du NSC et les événements à venir qui pourraient avoir une incidence sur la stabilité et la sécurité du Pakistan.
Le gouvernement fédéral a convoqué vendredi une importante réunion du Comité de la sécurité nationale, qui sera présidée par le Premier ministre Shahbaz Sharif. Les dirigeants civils et militaires participeront à la réunion et les chefs d’institutions sensibles informeront la réunion sur la sécurité nationale.
Selon les sources, la réunion examinera si l’environnement sécuritaire est favorable ou non à la question des élections, tandis que d’autres questions nationales seront également abordées.
Le président du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), Imran Khan, a déclaré à propos de la réunion tenue à la maison du Premier ministre vendredi à 11h00 que “tenter de reporter les élections et d’utiliser la sécurité comme justification pour cela”. Le comité de sécurité a été convoqué pour demain. Cette action de leur part exposera les forces armées non seulement à la justice mais directement à la nation.
Dans son message sur Twitter, il a écrit qu’il est devenu clair que le PDM veut de toute façon échapper aux élections.
Imran Khan a écrit qu’il avait apporté une loi inconstitutionnelle concernant la Cour suprême et adopté une résolution à l’Assemblée nationale contre le pouvoir judiciaire.
Il convient de noter que le gouvernement a présenté jeudi à l’Assemblée nationale une résolution contre la décision de la Cour suprême, qui a également été approuvée.
À cet égard, le chef de Tehreek-e-Insaf, Asad Umar, a déclaré que la réunion du Comité de sécurité nationale de demain est très importante, les quatre à cinq prochains jours sont très importants. Le 10 avril, le gouvernement doit débloquer des fonds pour la Commission électorale. Si le gouvernement ne le fait pas, cette décision sera considérée comme un outrage au tribunal.
S’exprimant à la télévision privée, Asad Umar a déclaré que critiquer la décision du tribunal est un droit constitutionnel, ne pas reconnaître la décision et apporter une résolution contre elle est inconstitutionnel. Nous devons non seulement organiser des élections, mais aussi sortir le pays de la crise. L’application de la loi martiale augmentera les problèmes du pays.