Un groupe de chercheurs en psychologie clinique du développement des enfants et des familles de l’Université de Long Island et de Vrije Université d’Amsterdam ont entrepris une étude sur la façon dont la qualité des relations entre les enfants et leurs tuteurs influencent leur développement. Ce groupe de 31 chercheurs a lancé un consortium de recherche afin d’étudier les relations d’attachement des enfants. Pendant des millénaires, les enfants ont évolué dans un environnement similaire à celui de Raina : un environnement social comprenant plusieurs soignants. Cependant, la recherche sur les relations d’attachement des enfants a longtemps été centrée sur la mère, en grande partie en raison des normes sociales qui plaçaient les mères au premier plan des soins aux enfants.
Toutefois, des chercheurs ont reconnu la nécessité d’évaluer l’impact des relations d’attachement des enfants avec plusieurs tuteurs sur leur développement. C’est ainsi qu’un consortium Collaboration on Attachment to Multiple Parents Synthesis a été formé, impliquant plus de vingt spécialistes des sciences sociales de huit pays.
Les chercheurs ont étudié les relations d’attachement de plus de 1 000 enfants avec leurs deux parents. Ils ont constaté que les enfants ayant des relations d’attachement sécurisées avec leur mère et leur père étaient moins susceptibles de présenter des symptômes d’anxiété et de dépression et montraient de meilleures compétences linguistiques que les enfants ayant des attachements précaires ou inexistants avec leurs parents.
Ils ont également souligné l’importance des relations d’attachement avec des soignants non parentaux tels que les grands-parents, et ont appelé à des politiques et des interventions qui soutiennent le rôle des parents et d’autres figures stables dans la vie de l’enfant. En somme, les chercheurs ont mis en lumière l’importance cruciale d’un réseau de relations d’attachement sécurisées pour le développement optimal des enfants.
